À l'instant ou le sang a irradié sa chair, que celle-ci s'est illuminée, elle s'est senti libre. Libre d'oublier le présent et de ne penser qu'à mes mains qui lui délivraient cette douleur tant réclamée.
Elle voulait être rincée par ces douces hormones naturelles qui lui donnaient une sensation d'euphorie et d'apesanteur. Elle voulait entendre mon cœur battre plus fort pour elle, alors que je la regardais souffrir. Elle voulait être emmenée à l’exact point où son corps abdiquait, où son esprit devenait confus et son discours rien de plus que des gémissements et murmures.
Elle voulait se sentir vivante et présente, nécessaire et reliée au monde. Elle m'avait dit: Faites moi mal. Parce qu'elle avait besoin de tout cela, de la douleur, du plaisir, de la grâce et de quelqu'un qui se souciait de la faire souffrir suffisamment dans ces uniques buts.
Un objectif que je n'ai pas jugé, que je n'ai pas eu besoin de comprendre, je m'en suis uniquement acquitté de mon mieux.
Elle m'avait dit de lui faire mal, et cela a été la chose la plus douce qu'elle m'ait jamais dit.
Comme je partage. Je reçois toujours cette demande comme le plus beau des cadeaux qu'on puisse me faire.
RépondreSupprimerCe besoin d'avoir mal pour échapper au quotidien, une sensation bien connue. La recherche de l'abandon et de l'esprit qui se déconnecte pour laisser parler son corps et ses envies.
RépondreSupprimerJolie demande et donc jolie réponse 😉
Une réponse bien moins jolie que l'éclatante couleur de son adorable postérieur.
SupprimerSe sentir reliée au monde, c'est un peu ça... ou s'en extraire parfois.
RépondreSupprimerDans ce genre de corps accords, après l'urgence d'une telle demande, je ne veux point me poser en juge, mais je me sent à ma place comme bourreau. Peu m'importe la raison, je m'exécute volontiers.
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