samedi 31 août 2019

Le bout du monde

C'est quoi, c'est où? Le bout du monde.
Y aller, ne pas revenir, emmener Shadow. Qui d'autre? Toi, toi, ou toi? Non personne, à part vous, oui vous et votre sourire. Partir avec vous. Un allé sans retour. Pourquoi revenir? Parce que n'est pas une réponse, les autres non plus n'en sont pas une.
Les autres, je ne supporte plus les autres, je ne veux que vous, ça sort enfin! Une libération? Non loin de là, loin de moi. Un constat, une envie, un besoin, l'envie, la vie.
Le bout du monde c'est loin, comme vous. Non vous êtes encore plus loin que ce bout du monde, bien plus loin. Un phare, un roc, j'ai posé ces mots un jour. Qui de nous deux? Je sais. Vous savez aussi! Pas moi
Lâcher prise, et tomber, dans l'oublie où les oubliettes, ça me fait penser à Juliette, ça rime, & blues. Voulez-vous dansez? Dansez avec moi? Encore? Juste une fois. Non pas une fois, mille fois, puis une valse, une valse à mis le temps, à mille temps. Une valse comme vous, comme Nous.
Le bout du monde, le bout de chez moi, de chez vous, par le petit bout de la lorgnette. Il parait que c'était chouette chez zllz. C'était chouette aussi chez Nous... Quand vous étiez-là...



Partir, ne pas revenir. Là ou rien n’arrête les vents, les rêves, les hommes et les femmes, là ou tout est possible. Partir avec vous.

mercredi 28 août 2019

Faites moi mal!

Elle m'avait demandé de lui faire mal. Elle disait avoir besoin d'échapper au cortège quotidien du stress et des responsabilités, de se perdre dans le tempo et l'intensité des coups rapides.

À l'instant ou le sang a irradié sa chair, que celle-ci s'est illuminée, elle s'est senti libre. Libre d'oublier le présent et de ne penser qu'à mes mains qui lui délivraient cette douleur tant réclamée.

Elle voulait être rincée par ces douces hormones naturelles qui lui donnaient une sensation d'euphorie et d'apesanteur. Elle voulait entendre mon cœur battre plus fort pour elle, alors que je la regardais souffrir. Elle voulait être emmenée à l’exact point où son corps abdiquait, où son esprit devenait confus et son discours rien de plus que des gémissements et murmures.

Elle voulait se sentir vivante et présente, nécessaire et reliée au monde. Elle m'avait dit: Faites moi mal. Parce qu'elle avait besoin de tout cela, de la douleur, du plaisir, de la grâce et de quelqu'un qui se souciait de la faire souffrir suffisamment dans ces uniques buts.

Un objectif que je n'ai pas jugé, que je n'ai pas eu besoin de comprendre, je m'en suis uniquement acquitté de mon mieux.


Elle m'avait dit de lui faire mal, et cela a été la chose la plus douce qu'elle m'ait jamais dit.