lundi 28 mars 2016

Ce n'est jamais facile, mais cela en vaut la peine.

Ce n'est jamais facile d'éclairer nos secrets les plus sombres, ceux qui brûlent encore en nous. Ils nous emplissent de mélancolie, de doute et d'inconfort. Ils nous laissent secoué, les mains couvrant nos visages. Et l'eau de nos yeux noie nos peines.
 
Ce n'est jamais facile d'être ouvert et honnête à propos de quelque chose d'enfoui si profond.
Lorsque vous le déterrez, les émotions crues déchirent le temps à travers votre chair, à travers votre âme. Ça fait mal comme rien d'autre. Ces souvenirs, ces moments sont si destructeurs que nous survivons et choisissons de marcher loin d'eux, de les cacher parmi nos sourires.

Ce n'est jamais facile de les affronter, mais cela en vaut la peine, la valeur du combat vaut bien la valeur du damné. Parfois, quand on veut se cacher, le temps est venu d'adopter une autre attitude.


Auto-portrait Equilibre
@Équilibre
 

En faisant face à nos démons, nous devenons maître de nos histoires, et nous en écrivons la fin.

mercredi 23 mars 2016

Le silence est d'or.

Il lui avait donné pour instruction de frapper à sa porte à dix-huit heures. De prendre le temps de se déshabiller, de plier ses vêtements joliment et parfaitement sur la chaise, puis d'aller à genoux dans son coin préféré, le visage tourné vers le mur. En outre, elle ne devait prononcer aucun mot.

Elle s'est présentée avec trois minutes de retard. Il l'a agrippé par la nuque pour la plaquer fermement contre le mur puis lui a dit de présenter son cul. Sans préalable, elle reçu une série de claques, alors qu'il expliquait sévèrement l'importance de la ponctualité. Elle ne pouvait dire qu'elle était désolée, troublée par son échec, incapable de plaider sa cause. Les uniques sons qui émanaient de ses lèvres étaient des pleurnichements alors qu'il rougissait ses fesses.

Elle suivit ensuite ses instructions à la lettre, et une fois qu'elle se trouva dans le coin, il couvrit ses yeux d'un bandeau de soie noire alors que des notes de jazz montées discrètement dans la pièce. Assis sur le canapé, il contemplait son corps immobile. Cette vision et la mélodie du moment offraient une paix intérieure.

Après l'avoir laissé à genoux pendant une dizaine de minutes, avec rien d'autre que l'obscurité pour se concentrer sur ses pensées, il approcha tranquillement derrière elle, la cravache serrée entre les doigts, prête à servir dans l'instant. La pointe de cuir parcourue sa colonne vertébrale, de son cou à sa croupe savoureuse. Elle gémit à son contact et à la façon dont il dessina ses pensées du moment, la toucher, sa respiration, sa position vulnérable l'emplissait de désirs de tortures sensuelles. Elle priait en silence.

Il claqua gentiment mais fermement son cul. Elle poussa un soupir de soulagement. Puis il se pencha pour passer ses mains sur le devant de son corps, immiscer un peu ses doigts entre ses cuisses, caresser les rives de son sexe, sans les noyer dans son humidité. Elle gémissait bruyamment, il laissa alors ses mains remonter jusqu'à sa poitrine, dessinant le contour de ses seins délicatement, jusqu'à ce qu'une d'entre elle trouva sa gorge, qu'il saisit fermement. En ne percevant rien d'autre qu'un halètement rapide échappé de ses poumons, dans le silence de son emprise, il savait qu'elle était son jouet préféré.

Par les cheveux il la remit debout et la guida avec précaution mais force vers la salle de bain, où il avait disposé une paire de menottes, suspendues à la barre de douche. Il l'installa face au mur, leva ses mains qu'il emprisonna.

"J'espère que vous êtes prête à être torturé mademoiselle, de tout façon c'est ce qui va se passer..." Elle poussa un bruit étouffé et tapa du pied. Sans hâte profitant qu'elle ne puisse échapper à sa volonté, il bascula le mitigeur en grand. Immédiatement elle tenta d'esquiver le jet d'eau froide, mais il n'y avait aucune échappatoire. Il agrippa sa gorge avec une main alors que l'autre se jetait sur son cul.

Entre les liens métalliques tirant sur ses poignets, l'eau froide giflant sa peau et les mains rougissant son cul, elle était assaillie de tous côtés. Son bandeau était maintenant trempé et froid, et abdiquant sous l'intensité de toutes ces sensations, elle se retira dans les abysses de son esprit et trouva le réconfort dans la quiétude de sa soumission, alors que sa torture persistait.

Après quelques minutes de brutalité, il augmenta progressivement la température de l'eau, alors qu'il embrassait chaleureusement son corps nu, l'attirant contre lui, où elle a pu ressentir son cœur palpiter et son énergie la pénétrer.

Il la laissa se perdre dans la nature sensuelle du moment, avant un retour au froid quand il manipula de nouveau le mitigeur et recommença à battre son cul à un rythme effréné en prenant de petites pauses pour enfoncer ses doigts en elle, par poussées rapides et prononcées.

Il poursuivi cette délicieuse torture un bon moment, basculant du chaud au froid, alternant caresses et fessées, la maintenant debout sur la pointe des pieds, contrastant les différentes sensations du jeu dans lequel elle était totalement ancré. Elle a gémit, elle a crié, et finalement elle a joui, son corps maintenue en grande partie par les menottes.

Soutenue puis détachée, exposant les profondes marques sur ses poignets, il enleva son bandeau humide, la guida hors de la douche et sécha son corps avec une grande serviette moelleuse, alors qu'elle flottait dans son silence.

Ramenée dans son coin, elle est restée là sur l'oreiller qu'il avait déposé au sol, de nouveau face au mur. Il enveloppa d'une couverture le temps de lui préparer un thé. Il déposé le plateau à côté d'elle, embrassa ses joues qui reprenaient des couleurs, lui disant combien il était heureux de son obéissance.

Il retourna sur le canapé, pour lui laisser le temps de trouver le réconfort dans la chaleur revenue et la regarda, silencieuse et belle. Elle trouvait maintenant la paix dans les limites de sa soumission et lui le repos, sa soif de domination assouvie et sa soumise heureuse dans son silence.


Parfois, le silence est d'or, mais jamais plus que ce moment ne l'a été.

vendredi 18 mars 2016

Je veux (4)

Ne jamais être parfait
Je ne dois pas l'être
Que vous ne sentiez pas
Que je suis parfait pour vous
Et ce sera
Parfait par moi

Ne pas être le meilleur Dominant
Mais un homme respectable
Un amant bienveillant
Si bon pour vous
Que vous ne voudrez plus jamais d'un autre

Vous honorer
De mes gestes et mes mots
Que vous soyez fier de ma domination
Et trouviez la paix au moment de servir
 
Ne pas être tout ce que vous avez besoin
Mais vous guider sur votre chemin
Je ferai tout en mon pouvoir
Pour vous conduire de telle manière
Que toujours vous resterez


 
Vous serez mienne
Et je serai vôtre
Et avec vous à mes côtés
Je n'aurai jamais rien besoin de plus


 

dimanche 13 mars 2016

Quel genre de femme?

Petit extrait d'une conversation que j'ai eu avec une femme (vanille), qui manifestement été intéressée par une rencontre.

Elle: "Quel genre de femme recherchez-vous?"


Moi: Quelqu'un qui va écouter chacun de mes mots comme si son cul en dépendait,
qui va préférer avoir une fessée et le cul rouge que de recevoir des roses de la même couleur.

Une femme qui aime la communication, alors qu'elle est bâillonnée.

Une femme qui n'a pas d'objections à simplement rester au lit, alors qu'elle y est enchaînée, et qui lorsque vous dites à ses parents qu'elle est attachée en ce moment et ne peut prendre l'appel, est parce qu'elle est littéralement attaché et ne peut pas venir au téléphone.

Une femme qui aime les longues promenades sur la plage, alors qu'elle est en laisse. Qui va vous apporter le journal tous les matins, à quatre pattes avec celui-ci dans sa bouche.

Une femme dont l'idée d'une agréable sortie ne repose pas sur la qualité du menu, mais plutôt sur la quantité de marques vous avez laissé derrière. Le choix d'un restaurant est facile avec elle, vous choisissez et elle accepte.

Une femme qui ne va pas vous harceler pour aller au cinéma, mais qui va vous supplier pour certains de vos jeux. Suffocations et morsures sont considérées comme des préliminaires par elle.

Une femme qui va mouiller chaque fois que vous entrez dans le rayon ceintures d'un magasin, alors que vous faites du shopping ensemble.


Une femme qui n'aime pas les surnoms tendres comme bébé ou choupinette, mais catin et salope lui vont bien. 

Une femme pas spécialement croyante, alors qu'elle semble toujours se trouver à genoux.

Vous connaissez les bases. Fondamentalement, une femme intelligente, douce et qui aime être fessée.

@ Erich von Götha

Incrédule, elle m'a dit qu'elle penserait à une date. Je vous le dis, il est vraiment difficile de trouver quelqu'un avec qui vous êtes compatible!

mardi 8 mars 2016

Vos délicieuses lèvres.

Vos délicieuses lèvres...

Ce fut ma dernière pensée avant que nous dérivâmes vers un sommeil profond. Au matin, je me suis réveillé avec le besoin de vous consommer et de les déguster. Vous vous sentez mienne appuyée sur votre épaule. Vous pincez votre lèvre inférieure, je la mords doucement, marquant légèrement votre peau. Nos corps se rapprochent...

Mon bras vous enveloppe lentement, avec désir. Vous savez que vous êtes sur le point d'être possédée et même si vous le voulez, il n'y a rien que vous pouvez faire contre cela. Vos dents serrées fermement, vous poussez un gémissement de passion alors vous pouvez me sentir maintenant en vous. Ma main glisse sur votre corps nu comme si je l'explorais pour la première fois. Chaque centimètre carré de votre peau, chacune de vos courbes, chaque parties de vous, me passionnent toujours infiniment.

Alors que j'emprisonne fermement votre sein, vous pouvez me sentir embrasser votre dos, et poursuivre mon chemin jusqu'à vos lobes d'oreilles. Ma poussée devient plus prononcé, en écho à mes besoins dans un rythme qui vous perd dans votre propre profondeur. Lentement, il s'intensifie, la chaleur de tout cela commence à vous pousser vers les abimes du plaisir. Votre corps tremble, vous laissez échapper un gémissement léger comme si vous parliez un langage secret. À chacun de mes mouvements de hanches, vous plongez un peu plus vers l'explosion finale, votre corps réagit à chacun de mes mouvements, pour dire "Merci, Monsieur," chaque fois que je pénètre plus loin en vous.

À ce moment, vous, esprit, corps et âme m'appartenez. Je ne suis pas seulement votre Maître, je suis tout ce que vous êtes dans l'instant et, ensemble, vous êtes belle.

Allongée sur le dos je surfe le creux de votre vague. Vous êtes enfin submergée, laissant l'orgasme vous engloutir, amarrée étroitement aux draps vous sillonnez mon dos profondément de vos ongles, criant mon nom comme la rescapée d'un naufrage de plaisir.


Couchée haletante, béate, seulement vêtue d'un éclat rougeoyant et d'un sourire satisfait, mes doigts parcourent de haut en bas vos courbes, lentement caressent vos cheveux, vos hanches viennent à moi, vous murmurer: "Merci, mon doux Monsieur."

jeudi 3 mars 2016

Jouer avec le feu

Les bras en croix, les seins écrasés, les fesses offertes, elle était couchée sur la table, nue, les yeux fermés, rêvant de danser avec les flammes qu'elle aimait tenter.

Elle pouvait sentir ma chaleur monter autour d'elle, l'appelant de ses crépitements. C'était une passion de la teinte de l'ambre, colorée de ma volonté, si près d'elle qu'elle s'est redressée un peu pour creuser ses reins, espérant que cette flamme vivante embraserai sa peau.

La fièvre du moment la faisait mouiller, ses frissons l'amenaient sur une sinusoïde, du froid glacial à un chaud flamboyant. Sous mes ordres elle fondait, alors que je brûlais de libérer la lave en fusion de mon excitation.

À chaque fois que je posais mes mains sur son corps, il était parcouru de vibrations, résultait alors une sensation de brûlure de pure sensualité. Elle dansait au rythme de mes flammes. La tension entre nous était aussi palpable que la férocité des bêtes sauvages. Quand elle griffa ma peau de ses ongles, l'énergie dans la pièce était celle d'une supernova sur le point d'exploser. Elle cria et convulsa dans un orgasme bouillonnant.

Transpiration, respiration difficile, et le regard de celle qui venait de marcher sur les braises les plus ardentes de son désir pour atteindre ce moment, elle souffla de sa voix sensuelle, "Ce fut chaud!"

 
Jouer avec le feu est amusant lorsque la flamme la plus chaude prend naissance dans la main de celui qui vous soumet.