Mais alors que je m'accepte, je sais aussi que je suis fichu. Essayer de construire et de maintenir une relation monogame dans un univers joueur, et créer une relation D/s structurée est à peu près aussi difficile que de trouver une licorne. Ce mode de vie qui est le nôtre autorise beaucoup plus de partenaires de jeu et de constructions polyamoureuses que de relations monogames sur le long terme. Ce qui est compréhensible, compte tenu de la nature hyper sexualisée de nos pratiques.
Je suis célibataire, je ne suis donc pas à l'abri d'une rencontre fortuite et d'abreuver ma soif de jeu, mais cela ne parle pas à mes envies profondes et n'a pas d'effets positifs durables sur moi, en fait, je peux parfois ne pas me sentir très bien à la suite. J'envie ceux qui peuvent baiser sans remords. Je ne sais pas pourquoi je ressens cela, je sais juste que j'essaye de maitriser mes sentiments et d'être fidèle à mes désirs, j'essaye de construire un type de relation qui me satisfasse pleinement.
Je dois rencontrer quelqu'un qui veut respecter l'engagement que nous prenons l'un envers l'autre. Je comprends que respecter l'engagement d'être seul avec une personne est difficile, peu importe qui sont ces deux personnes. Je ressens moi-même une tentation quotidienne, une nécessité de variation et le besoin animal de les assouvir et de simplement baiser. Je perçois tout cela, comme je perçois le besoin de les réprimer et de vivre mes perversions avec une seule personne qui m'offrira plus que tout ce que je pourrais recevoir de multiples partenaires. Voilà pour moi, voilà comme je suis, et je respecte toute personne qui pense et agit différemment. L'honnêteté et la confiance sont primordiales pour toute relation saine, je suis fidèle à moi-même, et à tous ceux qui ont les mêmes besoins.
Pour moi, une des choses les plus sexy, les plus belle est l'intimité. Voila pourquoi j'aime la nature profonde d'une relation monogame. Les secrets partagés, la communication ouverte, la sensation d'être compris, accepté et reconnu d'une telle force que, je peux renoncer à être avec les autres. C'est ce dont j'ai besoin pour avoir une relation aimante. Si vous pouvez trouver tout cela dans le polyamour ou une relation ouverte, c'est génial pour vous, mais ce n'est tout simplement pas possible pour moi.
"Blue" Monday" aujourd'hui paraît il...vous avez chopé le virus Monsieur!
RépondreSupprimerVous avez eu raison de coller la photo des trois compères qui sont un peu plus drôle que votre humeur. :p
Non pas de blues, simplement un constat. J'aime bien aussi la couleur rouge... ;)
SupprimerJe partage vous le savez votre perception .C'est étrange , la " mode" est aux relations plurielles . Ceux qui manifestent le désir assumé d'une relation ronde et pleine à deux passent presque pour " des extra-terrestres" alors que pour moi c'est touché du corps l'extra-ordinaire quand deux âmes s'accordent .L'époque est à la consommation, voir à la sur consommation. Je vous l'accorde rencontrer son alter ego est un peu un chemin de croix , mais c'est parce que c'est difficile que l'on apprécie d'autant plus le gout du rouge merveilleux .Un bacio E
RépondreSupprimerL'important n'est peut-être pas le Graal mais la quête, le chemin que l'on prend pour suivre les impulsions du... cœur, pour vous, donc. ;)
RépondreSupprimerSi la quête est longue, le Graal plus que rare, et nécessaires pour savourer pleinement cette union, nourrir de passion ce Tout une fois rencontré est l'essentiel.
SupprimerGamine, j'avais un grand projet. Je voulais épouser Jérôme. Mon copain de foot. Jérôme était un dieu du foot. Mais j'avais aussi un béguin pour Bruno et mon autre grand projet était de faire ma vie avec lui. Bruno était footeux mais beaucoup moins doué footballistiquement que Jérôme (ne voyez aucune métaphore, c'est simplement des faits, réels). Je m'éclatais à faire du foot avec Jérôme, c'était la classe, on formait un duo de folie, des passes époustouflantes, des dribbles épatants, tac-tac, attaque, contre-attaque et hop : dans les buts (des faits subjectifs, j'en conviens, je devais être aussi douée qu'une quiche). Avec Bruno, c'était moyen l'entente sur la baballe. La passe était moins fluide, le jeu moins cool. Je préférais jouer au ballon avec Jérôme mais j'allais inlassablement vers Bruno pour tout ce qu'on partageait d'autres et durant toute ma primaire, mon coeur en a pincé pour les deux...
SupprimerQuand je vois le terme polyamour, je pense à ça. Je trouve idiot de "décider" de l'être comme si cela résultait d'une volonté. Et parfois je trouve, non pas idiot, seulement un peu vain de décider par avance de ne se lier qu'à une seule personne. Ce n'est pas parce que les choses sont carrées dans notre tête que la vie l'est, elle. On ne fait jamais que tendre vers quelque chose, il me semble, et on s'adapte. On trouve l'accord ou un accord avec soi-même.
Le chemin est mon Graal.
RépondreSupprimerJe l'ai compris depuis peu.
Chaque instant, chaque regard, chaque parole. Tout est intense et vibrant, vivant.
Je ressens de la gratitude pour cet incroyable parcours qui n'est pas terminé. Je ne suis plus la même et pourtant encore un peu.
Je rêve aussi de cette union qui non par choix moral mais par évidence la rendra unique sans besoin extérieur.
Pour autant je ne condamne pas le polyamour. Libre à chacun d'expérimenter toutes les variantes de l'amour...même le poly n'est pas forcément dénué de sentiment :)
Être fidèle à soi-même c'est l'essentiel. Ne pas se forcer à adopter un mode de vie qui ne nous convient pas, suivre son instinct.
RépondreSupprimerNous n'avons pas tous les mêmes besoins pour nous accomplir.
Rencontrer et ne plus se laisser distraire pour goutter tout ce que l'autre et vous même pouvez offrir, dans l'attention le respect la confiance... même si parfois le fantasme d'autres rencontres vient vous frôler.
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