mercredi 6 janvier 2016

Dévastée

Elle avait besoin de se faire baiser. Pas une envie, mais un besoin, comme une brûlante démangeaison qu'elle ne pouvait s’empêcher de gratter.

Son corps se réchauffait avec le désir d'être manipulé, il la poussa rudement contre le mur, les mains au-dessus de sa tête, le dos arqué, la bas-ventre tendu vers le plaisir. Avec une main serrée autour de son cou, il utilisait l'autre pour la fouiller. Son humidité couvrait ses doigts et il commença l'inquisition, caressant sa chatte. Elle fondait entre ses mains, à peine capable de se tenir debout, elle sentait une intense brûlure l'envahir. Il la baisa avec un doigt et lui dit de garder les yeux ouverts sur lui. Elle savait que si elle ne le faisait pas, son cul serait rapidement et fortement meurtri. Deux doigts en elle, il la posséda si fort que son corps vibra de haut en bas. Quel merveilleux spectacle à voir, à chaque poussées elle incarnait l'extase. Elle gémissait avec une passion profonde, elle vibrait sous son emprise. Non pas pour s'échapper, mais pour qu'elle puisse sentir sa force, sa volonté de la maintenir en place, pour être baisée par sa main comme une bite qui la broierait contre lui. Il se retira et demanda si sa petite salope aimait cela. Elle ronronna un "Oui Monsieur" et il continua jusqu'à ce qu'elle ressente un puissant orgasme. Corps et esprit épuisés et elle se détendit dans ses bras, il l'enveloppa de douceur, construisant un abri solide pour son corps anéanti.

Un oreiller au sol, il la plaça à genoux.

D'une corde il lia ses mains dans le dos, puis étroitement à ses chevilles. Elle était immobilisée et épuisée. Mais avant qu'il lui permette de se reposer, elle allait avoir le privilège de le déguster. Il empoigna sa chevelure, força ses lèvres et pris possession de sa gorge. Sortant de temps à autre, pour la gifler, uniquement pour son plaisir. Sa bouche offerte et ses larmes devinrent une délicieuse combinaison accentuant ses coups de boutoir, jusqu'à ce qu'il se branle et expulse son plaisir au fond de sa gorge. Il caressa délicatement son visage, elle souriait derrière ces yeux embués d'un mélange de larmes et de mascara. Elle était si belle dans cet état de dévastation.

Il la détacha et la porta jusqu'au lit pour la coucher, lui apporta du thé, embrassa son front. Assis sur le bord du lit il caressait sa joue, lentement, alors qu'il regardait ses yeux souriants. Elle était heureuse, paisible, oui, elle avait eu besoin d'être baisée, mais plus important encore, elle avait eu besoin de tout cela, de la rudesse, du plaisir et de cette douceur maintenant.


Ils avaient eu tous deux tout ce qu'il leur fallait.

4 commentaires:

  1. Il fait chaud chez vous aujourd'hui...
    Et très jolie illustration.

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  2. C'est vrai qu'il fait chaud. Prendrais bien une tasse de thé moi.
    Et une douche froide.

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  3. Moi aussi une petite tasse siouplait!

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