C'est normal d'être triste. Cela ne signifie pas que vous êtes cassé ou moins bien que quelqu'un d'heureux. Cela signifie simplement que quelque chose vous accable et vous le reconnaissez. C'est normal!
C'est normal d'être heureux. Même si quelqu'un que vous aimez ne l'est pas, vous ne devez pas toujours partager sa douleur, vous pouvez avoir de l'empathique sans que sa situation vous déprime. Vous êtes heureux et merde, ça va. En fait, c'est génial!
C'est normal de ne pouvoir être le tout de quelqu'un. Personne ne peut répondre à tous les besoins de son partenaire. Si vous attendez que celui-ci soit en mesure d'assouvir chacun de vos désirs, eh bien, vous êtes un imbécile délirant et ça ne va pas bien du tout!
C'est normal d'avoir des fantasmes, des perversions, c'est vraiment normal. Ce qui n'est pas normal, c'est de ne pas respecter quelqu'un qui n'a pas les même que vous ou qui ne veut tout simplement pas essayer avec vous. Avoir des perversions, c'est normal. Avoir des perversions et les imposer aux autres, ce n'est certainement pas normal!
C'est normal d'être confus, de ne pas avoir toutes les réponses ou de se sentir perdu à certains moments, oui, même vous Monsieur Maître Dom. C'est normal, je vous le promets, votre soumise ne va pas vous quitter parce que vous avouez ne pas savoir comment faire quelque chose ou que vous n'avez pas de réponse à une question. Peu importe qui vous êtes dans la vie, il est normal de se sentir perdu quand on ne sait pas ce qui va se passer. J'ai un secret à vous dire: les personnes que vous pensez sûres d'elles, jamais déstabilisées, eh bien, parfois, elles sont tout autant perdues que vous, confuses, se sentent tristes ou mal dans leur peau et vous savez quoi? C'est normal aussi!
Rien ni personne n'est parfait et c'est parfait!
Un blog qui parle de BDSM, des relations D/s, de domination et de soumission, de shibari, mais surtout de l'humain qui vit ses plaisirs dans le respect, la confiance et la bienveillance. Mes mots, mes maux, en équilibre, stable ou instable, en ordre ou en désordre en Bretagne
jeudi 27 août 2015
dimanche 23 août 2015
Tendre prédateur
Il tourne autour d'elle, prédateur d'un petit animal vaincu avant même le début de la chasse. Lentement, posément, il examine ce corps offert. Belle et désirable. Il abat une vive claque sur son cul tendu. Un merci sort d'entre ses lèvres serrées, accompagné de gémissements alors que ses fesses s'agitent comme pour chasser cette chaleur naissante, laissant deviner le rose de son intimité.
Les extrémités des lanières du martinet glissent sur son dos, doucement, la faire frémir.... Elle respire profondément, anticipation... Continuer un temps, la taquiner, l'exciter... Croisement rapide des lanières sur ses fesses, réveil des sens... Caresser doucement son sexe, recueillir sur ses doigts sa rosée et s'en délecter, elle est éveillée... Flagellation, en rythme lent mais régulier sur son dos, en alternance avec son cul. La tension se dissipe dans la chaleur de sa peau, elle perd pieds, s'abandonne...
Ainsi offerte, impuissante, à sa merci, l'assaut se poursuit sur sa chair exposée, entrecoupé de courtes pauses pour caresser son intimité qui perle de plaisir, tandis qu'à son oreille il glisse ces mots: "Profite de cette caresse". Gémissements et ondulations dévoilent sa nature animale. Il s'installe à ses côtés, profiter d'un mouvement de bras plus important... Sa main s'abat, lourde, sur son cul, à l'exact endroit où sa peau préchauffée en a besoin pour la plonger dans l'Ô trouble des plaisirs de la fessée... Par intermittence, il saisit un des globes de chair rougie, le pétrit, le caresse de lents mouvements circulaires avant de le griffer et de reprendre les claques, et la perdre dans le rythme hypnotique... Lui laisser suffisamment de temps pour savourer, et anticiper. Son intimité pleure et réclame ses doigts...
De claques en plaintes, de caresses en cris de plaisirs, elle tremble, emportée par une rivière d'endorphines, elle réclame la jouissance libératrice...
Les extrémités des lanières du martinet glissent sur son dos, doucement, la faire frémir.... Elle respire profondément, anticipation... Continuer un temps, la taquiner, l'exciter... Croisement rapide des lanières sur ses fesses, réveil des sens... Caresser doucement son sexe, recueillir sur ses doigts sa rosée et s'en délecter, elle est éveillée... Flagellation, en rythme lent mais régulier sur son dos, en alternance avec son cul. La tension se dissipe dans la chaleur de sa peau, elle perd pieds, s'abandonne...
Ainsi offerte, impuissante, à sa merci, l'assaut se poursuit sur sa chair exposée, entrecoupé de courtes pauses pour caresser son intimité qui perle de plaisir, tandis qu'à son oreille il glisse ces mots: "Profite de cette caresse". Gémissements et ondulations dévoilent sa nature animale. Il s'installe à ses côtés, profiter d'un mouvement de bras plus important... Sa main s'abat, lourde, sur son cul, à l'exact endroit où sa peau préchauffée en a besoin pour la plonger dans l'Ô trouble des plaisirs de la fessée... Par intermittence, il saisit un des globes de chair rougie, le pétrit, le caresse de lents mouvements circulaires avant de le griffer et de reprendre les claques, et la perdre dans le rythme hypnotique... Lui laisser suffisamment de temps pour savourer, et anticiper. Son intimité pleure et réclame ses doigts...
De claques en plaintes, de caresses en cris de plaisirs, elle tremble, emportée par une rivière d'endorphines, elle réclame la jouissance libératrice...
La déposer dans la fraîcheur des draps, douceur, caresser ses cheveux, son corps. Admirer la beauté de son visage apaisé, chuchoter des mots tendres, des mots d'amour. Heureuse, elle est exactement où elle le souhaite, dans ses bras.
mardi 18 août 2015
Aucun express
J'ai longé ton corps
Épousé ses méandres
Je me suis emporté transporté
Par delà les abysses par dessus les vergers
Délaissant les grands axes
J'ai pris la contre allée
Je me suis emporté transporté...
Je me suis emporté transporté
Par delà les abysses par dessus les vergers
Délaissant les grands axes
J'ai pris la contre allée
Je me suis emporté transporté...
A. Bashung - Aucun express
dimanche 16 août 2015
Et l'humain dans tout ça?
Parce que je l'ai vécu dernièrement, parce que des amies l'ont vécue, parce que j'ai peur qu'une amie le vive bientôt, je publie ici ce billet que j'avais écrit ailleurs.
Au fil de mes lectures, de mes rencontres, de mes discussions, que ce soit par écran interposé, ou réellement, j'ai croisé de tout parmi la faune et la flore du BDSM. Au-delà des pratiques, des statuts, quelle est la place de l'humain, ou du moins, la valeur que l'on accorde à nos relations, le respect de soi, de l'autre?
Je suis peut-être trop naïf, et/ou trop sensible, trop entier, mais quand je m'engage envers un personne et encore plus si c'est par amour, mon engagement est total, je le fais ou je ne le fais pas, je donne ou je ne donne pas, je vis la relation ou je ne la vis pas. Bien sûr, cela n'évite pas les erreurs de parcours, ou même d'être rattrapé par la réalité qui peut rendre cette relation hélas impossible. Alors, comment agir, laisser parler l'humain, ou le dominant et la soumise?
J'ai mon propre avis, ma propre façon de fonctionner, et je suis loin d'être parfait. mais je crie haut et fort que j'ai toujours respecté si ce n'est la compagne que j'aime, ma partenaire. Je ne les ai jamais trompé, et j'ai toujours mis un point d'honneur à accepter ou à mettre fin à la relation lorsque cela devenait nécessaire, simplement parce que l'un ou l'autre n'était plus heureux.
Alors quand j'entends, ou que je vois une personne souffrir de mensonges, de promesses non tenues ou intenables, cela me met hors de moi, j'ai la rage! Sous prétexte de domination, de lâcher prise, de prise de contrôle, tout est possible, pas de limites tant que l'on peut profiter de l'autre, quitte à se foutre royalement de son état psychologique et/ou de sa reconstruction après la relation.
Que fait-on des sentiments (s'ils sont vraiment là...), comment peut-on oublier qu'aimer, c'est mettre tout en œuvre pour le bonheur de l'autre, pas le sien! Comment oublier que si l'on ne peut ou que l'on ne veut pas agir ainsi pendant la relation, qu'il faut avoir l’honnêteté, le cœur et le courage de le faire à la fin!
Putain! Vous qui prônez le lâcher prise, la transparence, le mise à nue, le respect, commencez donc par vous demander si vous en êtes capable, de le faire pour vous et pour celui ou celle qui vous offre cela. Soyez digne, posez vos couilles sur la table, regardez-vous dans un miroir, êtes-vous bien celui ou celle que vous prétendez être?
SOYEZ HUMAIN!!!!
Au fil de mes lectures, de mes rencontres, de mes discussions, que ce soit par écran interposé, ou réellement, j'ai croisé de tout parmi la faune et la flore du BDSM. Au-delà des pratiques, des statuts, quelle est la place de l'humain, ou du moins, la valeur que l'on accorde à nos relations, le respect de soi, de l'autre?
Je suis peut-être trop naïf, et/ou trop sensible, trop entier, mais quand je m'engage envers un personne et encore plus si c'est par amour, mon engagement est total, je le fais ou je ne le fais pas, je donne ou je ne donne pas, je vis la relation ou je ne la vis pas. Bien sûr, cela n'évite pas les erreurs de parcours, ou même d'être rattrapé par la réalité qui peut rendre cette relation hélas impossible. Alors, comment agir, laisser parler l'humain, ou le dominant et la soumise?
J'ai mon propre avis, ma propre façon de fonctionner, et je suis loin d'être parfait. mais je crie haut et fort que j'ai toujours respecté si ce n'est la compagne que j'aime, ma partenaire. Je ne les ai jamais trompé, et j'ai toujours mis un point d'honneur à accepter ou à mettre fin à la relation lorsque cela devenait nécessaire, simplement parce que l'un ou l'autre n'était plus heureux.
Alors quand j'entends, ou que je vois une personne souffrir de mensonges, de promesses non tenues ou intenables, cela me met hors de moi, j'ai la rage! Sous prétexte de domination, de lâcher prise, de prise de contrôle, tout est possible, pas de limites tant que l'on peut profiter de l'autre, quitte à se foutre royalement de son état psychologique et/ou de sa reconstruction après la relation.
Que fait-on des sentiments (s'ils sont vraiment là...), comment peut-on oublier qu'aimer, c'est mettre tout en œuvre pour le bonheur de l'autre, pas le sien! Comment oublier que si l'on ne peut ou que l'on ne veut pas agir ainsi pendant la relation, qu'il faut avoir l’honnêteté, le cœur et le courage de le faire à la fin!
Putain! Vous qui prônez le lâcher prise, la transparence, le mise à nue, le respect, commencez donc par vous demander si vous en êtes capable, de le faire pour vous et pour celui ou celle qui vous offre cela. Soyez digne, posez vos couilles sur la table, regardez-vous dans un miroir, êtes-vous bien celui ou celle que vous prétendez être?
SOYEZ HUMAIN!!!!
lundi 10 août 2015
Un collier vide.
Je tiens dans mes mains un collier, nu. Sensation étrange de l'imaginer autour d'un cou, porté si fièrement. Si loin de sa place, vide de ce qu'il pourrait signifier. Un symbole précieux d'un lien plus fort que des chaînes utilisées avec amour, plus intense que toutes les flagellations endurées, un symbole d'appartenance réciproque. Elle sera mienne, uniquement mienne, agenouillée et contrôlée, utilisée et frappée, liée et baisée, possédée et offerte, embrassée et caressée, et lui chuchoter je t'aime lorsqu'elle ouvre les yeux. Elle sera mienne, et le collier l'expression de ce en quoi nous croyons, un reflet permanent de nos désirs et d'une confiance réciproque.
La force d'un collier se trouve dans les mots, les actes définissants les deux être liée par celui-ci. Vide, il n'est que la triste image d'un amour qui n'est pas, il n'est qu'un morceau de cuir et il a un long chemin à parcourir pour rejoindre sa place.
La force d'un collier se trouve dans les mots, les actes définissants les deux être liée par celui-ci. Vide, il n'est que la triste image d'un amour qui n'est pas, il n'est qu'un morceau de cuir et il a un long chemin à parcourir pour rejoindre sa place.
jeudi 6 août 2015
Est-ce seulement moi?
Nous sommes tous un peu particuliers et uniques avec nos propres idées et envies. Et la vie est un peu étrange. Quand nous croisons une personne dont les différences sont attrayantes, nous la courtisons. Nous nous racontons des histoires, de domination et de soumission, nous utilisons des cordes et des chaînes, des cravaches et martinets, des menottes et des bâillons, nos désirs nous poussent en permanence et nous ne sommes jamais rassasiés. Nous développons une complicité, des sentiments que l'on finit par appeler amour. C'est plus que des désirs lubriques et émotionnels, c'est une connexion si intime et personnelle, que l'on pense que chaque mots échangés est un secret et que chaque instant partagé est essentiel.
Puis, nous faisons quelque chose qui est si étrange (parfois sans même savoir quoi, ni pourquoi) que cela donne à notre différence une apparence normale. Nous oublions de nous souvenir à quel point partager de tels moments avec une personne qui nous ressemble est exceptionnel et faisons des choses qui vont à l'encontre de la relation.
Nous sommes vraiment des gens bizarres. Ou peut-être est-ce seulement moi?
Puis, nous faisons quelque chose qui est si étrange (parfois sans même savoir quoi, ni pourquoi) que cela donne à notre différence une apparence normale. Nous oublions de nous souvenir à quel point partager de tels moments avec une personne qui nous ressemble est exceptionnel et faisons des choses qui vont à l'encontre de la relation.
Nous sommes vraiment des gens bizarres. Ou peut-être est-ce seulement moi?
samedi 1 août 2015
Posséder le temps
Ils ont patienté avant de jouer et de heurter leurs corps exprimant leurs plus secrètes émotions, mais leurs envies l'ont emportés sur la raison de l'attente. L'attraction était palpable, ils étaient fatigués de déguster le désir qui les envahissait à la fin de leurs soirées.
"Je suis prête, je suis à vous," dit-elle dans un murmure, "prenez-moi, mais s'il vous plaît soyez gentil dans ce que vous faites". Il devait lui raconter une histoire avec ses mains et la faire rêver, les mots seuls ne seraient jamais la capturer.
Alors cela a commencé...
Flottant dans l'instant. L'inhalation de l'odeur brûlante de la passion, un mélange de sexe et de danger. Elle est à genoux s'offrant, sereine, il est tout à la réalisation de ses désirs. Elle est à lui, mais à ce moment, son énergie est focalisée sur ses besoins à elle, sa nécessité d'être portée, projetée vers l'effondrement orgasmique et le désir incontrôlable d'exprimer sa confiance, d'être possédée comme un animal de compagnie. Apprivoiser ses pulsions, calmer son anxiété, son contact est comme une main rassurante sur une jeune chienne turbulente, lui faisant savoir qu'elle va se comporter et agir comme telle. Elle veut précipiter le moment, son corps est en train de mourir d'être baisé, mais il reste le Maîttronome, un rythme magistral, et savoure chaque secondes, la vue de son corps offert, l'odeur de ses envies, le sentiment d'une douce beauté sous ses doigts, ses mains en transes sur ses courbes se lancent dans une expédition sensuelle, cartographier son âme, géographier ses vallées et ses collines.
En possédant le temps, il la possède entièrement dans l'instant. Que leurs respirations, leurs pensées et désirs convergent vers un reflet de leur spectre sexuel. Une danse sensuelle, sa domination apaisant les inquiétudes de sa soumission, l'entourer de majestueux. Cette réflexion est une vision magnifique, une palette de couleurs, une œuvre impressionniste pourraient capturer son essence, c'est plus qu'un moment, c'est le témoignage d'un lien entre un homme et une femme, qui ont besoin l'un de l'autre pour aucune autre raison que d'avoir besoin l'un de l'autre. Elle est à genoux, lui debout face au précipice de son offrande, et comprend réellement ce que signifie être connecté à quelqu'un; ce n'est pas un mot, une pensée ou un sentiment fugace, mais un instant qui lie deux personnes ensemble pour se réaliser pleinement.
"Je suis prête, je suis à vous," dit-elle dans un murmure, "prenez-moi, mais s'il vous plaît soyez gentil dans ce que vous faites". Il devait lui raconter une histoire avec ses mains et la faire rêver, les mots seuls ne seraient jamais la capturer.
Alors cela a commencé...
Flottant dans l'instant. L'inhalation de l'odeur brûlante de la passion, un mélange de sexe et de danger. Elle est à genoux s'offrant, sereine, il est tout à la réalisation de ses désirs. Elle est à lui, mais à ce moment, son énergie est focalisée sur ses besoins à elle, sa nécessité d'être portée, projetée vers l'effondrement orgasmique et le désir incontrôlable d'exprimer sa confiance, d'être possédée comme un animal de compagnie. Apprivoiser ses pulsions, calmer son anxiété, son contact est comme une main rassurante sur une jeune chienne turbulente, lui faisant savoir qu'elle va se comporter et agir comme telle. Elle veut précipiter le moment, son corps est en train de mourir d'être baisé, mais il reste le Maîttronome, un rythme magistral, et savoure chaque secondes, la vue de son corps offert, l'odeur de ses envies, le sentiment d'une douce beauté sous ses doigts, ses mains en transes sur ses courbes se lancent dans une expédition sensuelle, cartographier son âme, géographier ses vallées et ses collines.
En possédant le temps, il la possède entièrement dans l'instant. Que leurs respirations, leurs pensées et désirs convergent vers un reflet de leur spectre sexuel. Une danse sensuelle, sa domination apaisant les inquiétudes de sa soumission, l'entourer de majestueux. Cette réflexion est une vision magnifique, une palette de couleurs, une œuvre impressionniste pourraient capturer son essence, c'est plus qu'un moment, c'est le témoignage d'un lien entre un homme et une femme, qui ont besoin l'un de l'autre pour aucune autre raison que d'avoir besoin l'un de l'autre. Elle est à genoux, lui debout face au précipice de son offrande, et comprend réellement ce que signifie être connecté à quelqu'un; ce n'est pas un mot, une pensée ou un sentiment fugace, mais un instant qui lie deux personnes ensemble pour se réaliser pleinement.
Elle est à genoux, il est debout, ensemble, ils sont l'un avec l'autre et c'est tout ce qu'ils souhaitent.
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