Avec un bandeau éclipsant sa vue, et un bâillon en bouche, ses sens étaient considérablement restreints, elle ne pouvait rien faire d'autre que de se focaliser sur les assauts des lourdes lanières de cuir. De façon mélodique, il frappait son dos, ses fesses et ses cuisses, en temps et contre-temps, elle gémissait, pleurait, criait, il jouait son requiem, hymne à ses pervers plaisirs.
Son corps tournait au rouge là où le martinet était tombé, ses pensées s'éteignaient à chaque impact contre sa peau nue. Il la dévorait de ses instruments de tourment et de plaisir, alternant les matières entre cuir et corde, changeant la force de l'impact, la vitesse et le rythme de chaque coup. Abandonnée, perdue, son plaisir ruisselait entre ses jambes alors que son corps s'envolait vers un ailleurs de liberté.
Il continua à la battre jusqu'à ce qu'elle soit exténuée, qu'elle n'ait besoin ou envie de plus. Dans un timing parfait, il était totalement rassasié du carnage qu'il avait pu lui infliger.
Après l'avoir délié tout en caressant doucement l'arc de son dos, il la conduisit vers le lit et le plus délicatement possible la glissa sous la fraicheur réconfortante des draps. Rapidement elle s'est recroquevillée dans une bulle de paix avant qu'elle ne s'endorme.
Longtemps il l'observa savourant cette image de paix.
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