Votre jugement ne me définit pas.

La plupart des gens ne sont pas universellement aimés ou méprisés et ils se limitent généralement à se qu'ils perçoivent. Certains vous aiment, d'autres vous détestent et la plupart sont indifférents.

Soyez attentif au nombre, si cela provient d'une majorité, vous voudrez peut-être en prendre connaissance et faire une auto-évaluation en fonction de ce qu'ils disent. Mais si vous déplaisez seulement à quelques personnes, pour diverses raisons, gardez le cap et continuez votre route. Ne laissez pas leur jugement négatif vous définir en toutes circonstances, surtout si elles ne sont pas dans votre cercle d'amis.

Nous sommes tous anonymes. Très peu sont bons ou mauvais, la plupart d'entre nous sommes de simples individus et portons toute la complexité qui caractérise ce mot. Il y a des personnes pour qui j'ai fait marche arrière en essayant de m'améliorer et d'autres pour qui je n'ai fait aucun effort. Nul ne peut plaire à tout le monde.

Personne ne mérite d'être idolâtré. Je sais que je ne le suis pas. Et je ne le serai jamais, surtout lorsqu'il qu'il s'agit d'être d'accord avec les règles auxquelles je crois. Mais personne ne mérite d'être méprisé ou détesté, à moins d'avoir commis un acte inhumain!

Que vous vouliez me mettre sur un piédestal et penser que je ne peux pas être mauvais ou que vous vouliez me mettre à terre et critiquer mes idées ou mon comportement que vous n'aimez pas, les deux sont informatifs, mais en aucun cas ne me définissent.

Je suis mon propre critique et moi seul peut me définir. Vous n'arrivez qu'à me juger, bon ou mauvais, et ni les louanges ni les critiques que vous m'avez accordé annonceront qui je suis.

Mes pensées, mes actes et mes amis le font parfaitement.

Je n'ai pas besoin de votre peur.

J'entends parfois dire que la soumise doit craindre son dominant. Eh bien, si c'est le cas, je suis heureux de ne pas être assez impressionnant! Je n'ai pas besoin d'être craint, uniquement d'être respecter.

Il y a une ligne claire et distincte entre ce que nous faisons et une relation abusive. Mais si vous ajoutez la peur au mélange, cela devient beaucoup plus trouble. Je ne parle pas de provoquer la peur lors d'un échange érotique au travers d'un jeu troublant, mais bien d'une peur qui imprègne toute la relation et l'entache de sa présence.

Un consentement sous stress, induit par la peur n'en est pas du tout un. Il est invalidé par le contexte dans lequel la décision est prise. S'il l'est sous l'influence de la peur, ce n'en est pas un, c'est un accord forcé. Le consentement est la pierre angulaire de ce que nous faisons et doit être protégé et respecté en tout temps.

Les belles expériences que j'ai eu dans lors de mes relations D/s  l'ont été grâce à ce que j'inspire et au respect mutuel. Quand j'inspire une personne suffisamment pour me respecter de telle manière qu'elle me fait confiance dans sa soumission, alors je suis capable de créer des moments incroyables et un lien très fort.

Je ne veux jamais créer ces moments par la peur, non pas que je n'ai pas la capacité d'être intimidant, mais parce que ce serait purement et simplement un abus, et ce n'est vraiment pas mon truc. Autant j'aime jouer et éprouver mes perversions, autant je ne le ferai jamais aux dépens du bien-être de la personne qui s'y soumet. Certains veulent que leurs soumises aient peur d'eux, je ne suis pas l'un d'entre eux. Si ça me rend moins dominant, cela me va. Je préfère être plus Homme à mes yeux et moins dominant que je devrais l'être dans les vôtres.

Je n'ai pas besoin qu'une soumise me craigne, il suffit de me respecter et je m'occupe du reste.

Présence.

C'est le mouvement à l'arrière de votre cou, ce sont mes lèvres douces et mouillées que vous pouvez sentir près des vôtres, mais que vous ne pouvez toucher, alors que vous êtes liée, les yeux bandés. Tout ce que vous pouvez faire est de supplier pour ce baiser. C'est emballer votre cœur, si furieusement que votre excitation est perceptible par nous deux; goutez, il est trempé de ma présence. Je suis en vous, à chaque souffle vous pouvez me sentir. Je vous tiens, vous contrôle, de toute mon énergie, sexuelle, née de ma nature la plus primitive.

Elle vous serre, restreint votre respiration, elle a un goût merveilleux, parce que chaque gorgée d'air est beaucoup plus pure, plus prononcée que la dernière. C'est ma présence alimentant vos désirs alors que vous essayez de vous rapprocher de moi le plus humainement possible, essayant de grandir en moi, à travers moi. Une présence de collision, poussant, tirant, vous frappant à de délicieux endroits. Extrayant vos doutes, laissant vos yeux rouler, vous embrassant à vous en étouffez, jusqu'à ce que j'autorise l'air le plus savoureux que vous ayez jamais goûté à vous sauver. Une souffrance sensuelle issue de mes vicieux scénarios.

Je vais détruire toute idée préconçue que vous pouviez avoir de la sensualité, les briser de ma rudesse, et vous délivrer par la plus raffinée et la plus précieuse présence érotique. Je vous posséderai entièrement, chaque centimètre carré de votre corps, chacune de vos pensées; entière vous serez mienne. Vous saurez que c'est une réalité, non pas à la brûlure de ma cravache, au poids de mes chaînes ou à la force de mes cordes, la vérité vous sera révélée, par le plus doux échange, d'énergie, d'émotions et de ce qui ne peut être nommé. Avec un tel pouvoir, il n'y a rien qui ne puisse être apprivoisé.

Vous me sentirez, sans contact ou étreinte, vous me goûterez de votre âme et elle restera sur vos lèvres. Vous allez goûter ma présence et vous ne serez jamais plus la même.

Voulez-vous me goûter?

"Voulez-vous me goûter?" Vous ai-je demandé en me penchant sur vous tout en saisissant une poignée de vos cheveux. Vous avez acquiescé d'un oui balbutiant; seule réponse possible.

J'adore voir ma vilaine attachée, avec son collier et à genoux. Pour vous parfaire, je vous ai posé un bâillon écarteur. Et, vous avez attendu que j'utilise votre bouche comme n'importe quel autre de vos orifices pour satisfaire mes désirs.

Avec seulement deux de mes doigts, j'ai joué entre vos lèvres, faisant déverser un flux de salive épaisse le long de votre gorge, jusqu'à votre poitrine gonflée d'un air si difficile à inspirer. Vous étiez délicieuse à observer alors que j'imaginais ce que je ferai à cette bouche chaude et humide avec d'autres parties de moi que mes doigts.

Mais avant, j'ai joué encore avec vous, vous excitant toujours plus. Je me suis penché à la rencontre de votre visage et j'ai léché les bords métalliques de votre bâillon en contact avec vos lèvres. Vous avez gémi alors qu'une grande quantité de bave s'écoulait au sol.

Viens le temps de m'occuper de vos autres lèvres. Je glissais ma main entre vos jambes et y trouvais l'humidité attendue. Même votre sexe est obéissant à mon contact. Je l'ai caressé et j'ai joué avec, jusqu'à ce que le chaos entre vos cuisses soit aussi humide et inconvenant que la flaque de bave sous votre bouche.

Je me suis levé et vous ai demandé, vilaine salivante si vous voulez me goûter, votre langue agitée a travers le cercle de votre bâillon annonçait un avide désir.

À genoux, soumise et servant mes plaisirs, vous avez reçu exactement ce que vous méritiez.