Les marques, les cris, les pleurs et un cul rougeoyant font de moi un homme heureux. Mais cela ne veut pas dire qu'il y a une déconnexion émotionnelle entre moi et la personne que j'ai marquée. Surtout quand cette personne est quelqu'un que j'aime.
Les marques sont plus que des traces sur la peau. Elles sont le témoignage de quelque chose d'enduré, de donné et de reçu. Leur signification est différente selon le moment, mais peu importe les circonstances, que cela soit beau ou laid. C'est la dichotomie de ce que nous faisons, la loi de l'équilibre, parfois nous tombons et d'autres fois, nous montons en flèche.
J'ai une fois exprimé une profonde réaction émotionnelle et des préoccupations pour les ecchymoses que ma partenaire d'alors avait développées. Elle m'avait dit, puisque je suis un pervers, qu'elles sont censées m'exciter. C'était le cas, mais elles m'accordaient aussi une pause. Un moment pour contempler, réfléchir, comprendre le coût de chaque meurtrissure et être conscient que c'est aussi de ma responsabilité de faire tout ce que je peux pour l'aider à guérir. Tout en assumant mes propres ecchymoses, celles qui ne résident pas sur ma peau, mais plutôt dans mon cœur, quand je vois quelqu'un que j'aime, que j'ai marqué, j'ai moi aussi besoin de temps pour guérir.
Quand vous infligez ou recevez la douleur, vous payez toujours le prix exacte d'un tel acte. Cela peut être une peau brutalement meurtrie, un cœur blessé ou une douleur qui va au-delà de toute terminaison nerveuse et aborde votre âme.
Les marques, les contusions et tous les autres rappels physiques que nous portons, sont une vision merveilleuse, passionnante et sexy, mais ils sont aussi une chance de comprendre la valeur exacte de la personne portant nos marques, une valeur qui ne peut être mesurée.
Vous porterez mes marques, nous partagerons tous les deux la douleur et la beauté de leur histoire.