À genoux, vous embrasserez l'arbre. Cordes un peu trop serrées à votre goût, mais pas assez pour vous blesser. Yeux bandés, corps dénudé vous attendrez. Vous frapper de cette branche de noisetier, brûlure instantanée dans votre chair. Vous essayerez de tirer sur vos liens, et même aidé de la peur, vous ne serez pas capable de vous échapper. Combattre, fuir? Vous accepterez l'unique possibilité, céder.
La dignité ne sera pas votre amie quand vous me supplierez d'arrêter.
Et pourtant vous avez réclamé cela. Vous avez dit n'avoir jamais eu peur, que vous vouliez avoir peur, mais vous saviez que cette peur ne pourra être factice, qu'elle devra être réelle. Vous la sentirez vous envahir.
Dans les bois, étroitement liées avec de profondes ecchymoses, les genoux ensanglantés et la chair couverte de marques rouge vif . Votre maquillage sera noyé de vos larmes. Vous crierez et je vous laisserez faire, personne ne pourra vous entendre de cet endroit isolé où je vous emmènerai.
Je vous laisserez pourrir quelques minutes dans vos peurs que j'aurai rendu trop réelles. Vous vous délatterez, vous mendierez, pleurerez et supplierez que je vous libère, enfin.
Détachée et je vous serrerez contre moi. J'embrasserai chaque une de vos larmes, apaiserai chaque blessures et vous ramènerai à la paix avec rien de plus que la douceur de mes caresses attentionnées. De l'enfer au paradis, cela semblera plus grand que tout ce que vous avez jamais ressenti. Vous ne vous serez jamais sentie plus en sécurité, plus au chaud qu'à ce moment.
Je vous rendrai votre liberté, plus forte que vous ne l'étiez, votre dignité, parce que vous méritez plus que tout d'être respectée et chérie. Et vous verrez à quel point vous êtes belle est forte.
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