"Je suis entré, et je t'ai vue.
Et j'ai été saisi aussitôt par l'envie furieuse, mortelle, de chasser, de détruire tous ceux qui, là, derrière moi, derrière la porte, dans la sphère, sur la glace, devant leurs écrans du monde entier, attendaient de savoir et de voir. Et qui allaient te voir, comme je te voyais.
Et pourtant, je voulais aussi qu'ils te voient. Je voulais que le monde entier sût combien tu étais merveilleusement, incroyablement, inimaginablement belle. Te montrer à l'univers, le temps d'un éclair, puis m'enfermer avec toi, seul, et te regarder pendant l'éternité."
Et j'ai été saisi aussitôt par l'envie furieuse, mortelle, de chasser, de détruire tous ceux qui, là, derrière moi, derrière la porte, dans la sphère, sur la glace, devant leurs écrans du monde entier, attendaient de savoir et de voir. Et qui allaient te voir, comme je te voyais.
Et pourtant, je voulais aussi qu'ils te voient. Je voulais que le monde entier sût combien tu étais merveilleusement, incroyablement, inimaginablement belle. Te montrer à l'univers, le temps d'un éclair, puis m'enfermer avec toi, seul, et te regarder pendant l'éternité."
René Barjavel -La nuit des temps-
(...) Ils arrivèrent au bord et se posèrent, à demi hors de l'eau. Elle sentit son épaule et sa hanche s'enfoncer dans le sable. Elle sentait Païkan au-dedans et au-dehors de son corps. Il l'a tenait cernée, enfermée, assiégée, il était entré comme le conquérant souhaité devant lequel s'ouvrent la porte extérieure et les portes profondes. Et il parcourait lentement, doucement, longuement, tous ses secrets.
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-"J'accompagne Eléa" dit Païkan
"Je suis à Païkan" dit Eléa.