dimanche 31 mai 2020

Collection.


Nous sommes des collectionneurs, d'amis, d'amants, de maitresses, de souvenirs, de pertes et d'éphémères instants sur notre chemin. Il est notre vie et la destination semble être inconnue. Mais nous savons que c’est l'occasion de collecter et de perdre ce que nous ramassons en cours de route.

Nous semblons obsédés par l'accumulation de choses que nous ne pouvons pas garder.

Nous excellons dans la perdre des choses importante. Notre patience, notre volonté, nous-mêmes et les autres, une manière d'être archaïque et compliquée. Pourtant, nous continuons à collecter et à perdre ce qui nous était le plus précieux à un moment donné.

Certaines choses disparaissent de nos vies sans que cela nous soit imputable. Pour d'autre, c'est entièrement de notre responsabilité, parfois nous les brisons ou nous les détruisons complètement. Nous subissons tous des pertes d'une manière ou d'une autre.

Nous sommes une collection de choses que nous avons perdues. Nous sommes également une collection de choses que nous avons trouvées ou créées. Souvent, cela va de paire et ne fait qu'un.

Puisque nous sommes tous des collectionneurs, nous ne devrions peut-être pas chercher à toujours trouver autre chose. Il est parfois plus important de s’arrêter sur ce que nous avons déjà. Notre collection n'est pas la simple représentation de ce qui a été, elle est surtout la plus belle exposition de ce qui est, de ce qui est essentiel pour nous.

@Équilibre
Il y a toujours quelque chose qui devrait avoir une signification pour nous, même si nous devons fouiller dans ce que nous avons perdu pour le retrouver. Parfois, ce que nous cherchons se cache dans ce processus.

vendredi 8 mai 2020

Celui dont j'ai le plus besoin.

J'ai besoin de vous pour me les offrir.

J'ai besoin de vous les extraire de la manière la plus agréable, mais aussi la plus sadique possible.

Mais celui dont j'ai le plus besoin est celui qui vous sera le plus difficile à donner. Celui pour lequel vous devrais me donner le contrôle total de votre corps pendant que vous souffrirez de la sensibilité de votre sexe béant, et de tous ceux que j'aurais déjà obtenus. C’est à ce moment que vos yeux s’agrandiront, que votre corps s'agitera, confus d'un affrontement entre le plaisir et la douleur. Vous voudrez à la fois le combattre, y gouter dans toutes vos chairs, pour moi.

Vous allez pleurer, serrer vos poings et vous allez perdre toute capacité de penser et de ressentir. Ce sera trop, et pourtant vous le ferez, pour moi.

C’est celui dont j’ai besoin, celui que vous m'offrirez, les larmes aux yeux et le corps qui ne sait plus que servir ma main.

À cet instant vous trouverez la beauté dans votre souffrance.

Image du net
C'est cet orgasme dont j'ai le plus besoin.