lundi 23 novembre 2015

Les flammes du désir.

Il faisait chaud, vraiment chaud, comme s'ils étaient léchés par les flammes d'un brasier. Mais il n'y avait pas d'incendie, uniquement deux âmes lascives qui veulent ravager le corps de l'autre et s'enlacer dans une passion magnifiquement destructrice.

Leurs mains ancrées à la peau de l'autre, son dos contre le mur, il pesait profondément en elle. Piégée, ses râles reflétaient ceux d'un animal en cage... Tout ce qu'il pouvait entendre étaient ses gémissements et ses cris, réclamants une évasion dont elle ne voulait pas, appelants une jouissance libératrice. Ils se déplaçaient ensemble, la danse de deux êtres s'abandonnant l'un à l'autre, explorant leurs régions sexuelles les plus sombres.

Être piégée était sa liberté de plonger plus profondément dans ses désirs, arrimée à sa détermination de percevoir ce moment, elle voulait être traitée comme un animal et prise avec force, laissant son corps et son esprit sombrer dans une paisible reddition.

Sa main trouva le chemin de la gorge, au début, une prise douce pour susciter son attention, progressivement accentuer la pression et qu'elle réalise qu'elle lui appartenait, sous sa volonté, obéissante. Elle s'est enfoncée profondément dans son regard, aux pupilles colorées par la soif et la détermination de la posséder. C'est à ce moment qu'ils ont réalisé à quel point il faisait incroyablement chaud. Mais il n'y avait pas d'incendie, seulement deux âmes lascives, en corps à corps sur le chemin de profondes émotions.


La fièvre d'une passion dans les flammes du désir.

2 commentaires:

  1. Un corps à cœur, vibrant, bouillant, salvateur.
    Il fait chaud chez vous!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai tenté les glaçons pour retenir les vilaines, mais ça marche beaucoup moins bien. Et quand je me suis retrouvé avec une colonie de pingouins à ma porte, je me suis dit qu'il était temps de changer de tactique! ;)

      Supprimer