mercredi 23 décembre 2015

L'encas de mes nuits.

Réveillé par la faim et le désir, une combinaison mortelle pour sa chair. Elle est allongée là, une légère respiration gonfle par intermittence ses seins. Elle est si belle dans son profond sommeil, paisible. La chambre sentait encore le sexe et la violence du carnage de mon précédent repas quelques heures plus tôt, mais alors que nous avions bestialement baisé pendant un bon moment, je n'avais pas goûté au paroxysme et avant que nous soyons totalement épuisés, on s'était retirés sous les couvertures.

J'ai respiré le parfum de sa chair nue offerte, me suis rapproché d'elle, et doucement, j'ai déplacé ses cheveux vers l'arrière de son cou, exposé cette épaule qui avait besoin d'un peu de grignotage. Mon sexe palpitait, pressé contre son cul. Mes hanches bougeaient lentement comme pour incorporer les épices nécessaires à un délicieux repas.

Chaque légère attaque contre sa peau était un amuse-bouche, je salivais de me glisser en elle. Totalement réveillée, elle allait être dévorée. Je glissais une main entre ses cuisses et mes doigts progressèrent doucement jusqu'à son clitoris. Effectuant des mouvements circulaires, ma Belle au bois dormant commença à montrer des signes de vie en laissant échapper de délicieux gémissements dans son sommeil. L'esprit encore endormi, son corps s'éveillait au plaisir, trahi par son humidité.

J'ai passé mon autre main sous sa tête et saisi un de ses seins. Je l'ai attiré à moi et lentement je me suis glissé en elle. Ses yeux toujours fermés et sa chatte maintenant remplie, j'ai commencé à la prendre de façon lente mais appuyée, autant pour mon plaisir que pour lui signifier qu'elle m'appartient. Chaque fois que je voulais me satisfaire, je prenais ce qui était légitimement mien.

Je la baisais, elle gémissait, je l'ai fessée, elle a crié. Je lui ai griffé le dos, elle agrippa les draps. Je pouvais sentir mon orgasme approcher. J'ai tiré ses cheveux, exposé son cou, je l'ai dévoré alors qu'elle jouissait.

J'ai joui, elle s'est effondrée. Encore agité des spasmes du plaisir, j'ai senti sa main caresser mon visage et elle a murmuré: "Merci monsieur."


J'ai souri, elle dormait déjà. Quelle délicieuse collation de minuit.

5 commentaires:

  1. Des mots gourmands pour des actes qui le sont tout autant...vous avez un sacré appétit vous la nuit!
    La pauvre...coupée dans son sommeil alors qu’a priori une petite bataille avait déjà été menée quelques heures plus tôt...mais vous allez la tuer la pôvrette!

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    1. Il faut se réjouir de ces petites morts qui réveillent le ciel elles embellissent les tire d'ailes :)

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  2. Certains appétits ne sauraient effectivement attendre. Mais j e trouve plus délicieux encore de n'être qu'un rêve dans une nuit étoilée...

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  3. @Amoureuse:
    Elle n'avait qu'à mieux me servir lors du dîner!

    @PSganarel:
    "Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
    Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
    Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
    Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant."

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  4. Quel bonheur d'être ainsi arrachée et rendue au sommeil ...

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