Il n'y a peut-être pas qu'une seule expression pour évoquer le sentiment que j'aimerais ressentir de nouveau. Je sais exactement ce qu'il est mais il m'est difficile de le définir. Le mot qui s'en approche le plus, est sans doute l'appartenance.
Appartenir à quelqu'un ou quelque chose n'est pas si évident, et parfois, cela n'efface pas la solitude. En ce moment j'ai plusieurs occupations, qu'elles soient professionnelles, culturelles ou sportives, et aucunes de celles-ci ne m'apporte de réel réconfort.
L'appartenance dont je parle est un état d'émotionnel. Elle n'est pas physique, elle est avant tout un sentiment. Sentiment qui n'existe pas lorsque vous participez à quelque chose, mais qui est très présent lorsqu'il est partagé que ce soit de l'amitié ou l'amour. Vous vous sentez simplement en lien avec l'autre, une fusion, une connexion.
Beaucoup d'entre nous ont eu des relations amoureuses ou simplement charnelles et qui finalement se sentaient seul. Si être en compagnie ne peut guérir votre solitude qu'est-ce qui le peut? L'appartenance. Vous percevez que le lien est réciproque, qu'il y a une affinité particulière, de l'amitié ou de l'amour, vous ne vous sentez plus isolé, vous êtes dans l'instant et ne voulez pas être ailleurs.
Lorsque ce sentiment est absent de nos relations ou bien que nous sommes nous-même absents en la présence de personnes, la solitude prend place et si j'aime de temps à autre me retrouver seul volontairement, je suis fatigué de la vivre alors qu'elle s'impose à moi.
Nous ne trouverons peut-être jamais le mot parfait pour décrire le contraire de la solitude, mais les personnes seules ne cesseront jamais de chercher leur place et de s'y réfugier. Peu importe ce mot inconnu, car il est plus qu'un mot, il est un refuge, un abri, que nous recherchons tous.
"...Vous vous sentez simplement en lien avec l'autre, une fusion, une connexion..." m'a rappelé une discussion, avec un psychiatre, en fait le psychiatre que je voyais afin de savoir si oui ou non je resterai avec celui que j'avais épousé et avec qui j'avais eu 3 enfants.
RépondreSupprimerEt la réponse avait été "Non, je ne resterai pas avec lui" Il n'y avait plus cette impression, même nos souvenirs communs devenaient rares.
A l'opposé, quelques années plus tard j'ai découvert le "partage". Le mot que je proposerai volontiers comme étant l'opposé de celui de solitude. Ce partage peut durer quelques minutes...ou quelques heures. En fait je n'en sais rien car une sensation ne peut en aucun cas se quantifier en temps
L'appartenance est à l'amour et/ou l'amitié "traditionnels" ce qu'est la dégustation au feuilletage de la carte du restaurant (désolée de cette comparaison terre à terre). Vous éprouvez avec vos 5 sens ce qui n'était que promesse, et, en même temps, vous vérifiez si cette promesse était fondée.
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