mercredi 19 décembre 2018

Friandises

Je l'avais agenouillée sur le lit, une écharpe de soie noire masquait ses yeux. Ses mains étaient solidement attachées derrière elle par des menottes en métal.

Vous avez été une si bonne fille, je crois que vous méritez un festin, n'est-ce pas?

Elle hocha la tête et laissa échapper un gémissement adorable qui me fit savoir qu'elle avait effectivement faim.

Je pris une fraise glacée et la posais doucement sur sa bouche, parcourir ses lèvres, lui laisser percevoir sa texture douce et savoureuse, la tenter par le parfum dansant sous son nez. D'un geste, elle a voulu saisir le fruit, savourer une bouchée. Le fruit éloigné, protégé, j'ai giflé la gourmande impatiente! 

Je vous dirai quand mordre, compris?

Elle murmura un oui monsieur et reprit une posture correcte.

Je lui ai ensuite demandé de tirer la langue et j'ai placer la fraise dessus, avant de saisir une cuillère de chocolat fondu que j'avais fait chauffé au préalable. J'ai versé le chocolat sur la fraise et sa langue, une partie a coulé sur sa poitrine, tourbillonnant légèrement sur ses seins.

Je lui ai dit de manger, ce qu'elle fit pendant que je saisissais sa poitrine, léchant tout le chocolat chaud qui avait crée un séduisant désordre sur sa généreuse poitrine. Elle gémit du plaisir de ce fruit sucrée alors que ma langue mouillée effleurait maintenant ses mamelon, tandis que le chocolat chaud et collant dansait entre sa chair et ma bouche.

J'ai pris une autre fraise et refait la même chose. Seulement cette fois, le chocolat tomba un peu plus bas sur son ventre, s'arrêtant juste en dessous de son nombril. Alors qu'elle mangeait son délicieux dessert, je commençais à mordiller son ventre suivant le chocolat un peu plus bas jusqu'à ce que ma langue trouve son clitoris.

J'ai léché et sucé comme si c'était le plus succulent fruit que j'ai jamais manger. J'ai dévoré sa chatte avec ma bouche jusqu'à ce qu'elle soit ne soit plus qu'un merveilleux désordre. Avec toutes les délectables sensations et l'intensité de son excitation, sa jouissance fut rapide à venir et mais longue. Le visage rouge comme les fruits et avec le chocolat toujours sur sa peau, elle avait l'air absolument délicieuse.

Penché à son oreille, j'espère que vous avez apprécié vos fraises et votre chocolat, je sais que j'ai apprécié les miennes.

Monsieur, vous savez comment préparer les meilleures friandises de tous les temps.

mercredi 5 décembre 2018

Intimité inégalable

L'intimité née de la connaissance de l'autre, avec les confidences et la confiance. Vous pouvez ajouter bien sûr l'affection, la communication, le sexe, et d'autres ingrédients clés. Vous trouverez tous ces éléments dans un instant de BDSM consensuel.

Ce sens de la connaissance intime et l'affection que je ressens quand on me confie tous les droits sur un corps est quelque chose qui me serait impossible autrement. Plus que des mots ne pourront le dire, plus que des baisers ne pourront exprimer cette intimité dans sa forme la plus brute. La confiance exacerbée, les désirs charnels libérés créent un lien immensément riche d'émotions.

Le niveau d'intimité que je ressens une fois que j'ai bâillonné, bandés les yeux, positionné ce corps offert afin qu'il ne bouge dans cette liberté perdue tant désirée, est à couper le souffle. C'est la savoir totalement impuissante à se défendre ou à m'arrêter, qui me fait me sentir vivant avec la force et l’humilité de cette responsabilité.

Quand les secrets les plus profonds et les plus sombres, les besoins les moins inavouables et que l'on se fait explicitement confiance, offrir ou accueillir le contrôle crée un véritable moment d'intimité. Intimité entretenue par l'échange, le partage de temps, la connaissance de l'autre, les sentiments et de toute autre chose qui vous est essentielle.


Il y a un niveau d'intimité dans le BDSM qui est difficilement égalé ailleurs. J'ai besoin de ces moments où je peux tout laisser aller et embrasser cette intimité inégalée.

mardi 27 novembre 2018

La dignité ne sera pas votre amie

Vous mendierez, vous aurez peur, vous pleurerez. Vous vous sentirez perdue dans vos propres peurs et vous vous replierez dans les recoins les plus sombres de votre esprit. Abandonnant votre corps à mon plaisir.

À genoux, vous embrasserez l'arbre. Cordes un peu trop serrées à votre goût, mais pas assez pour vous blesser. Yeux bandés, corps dénudé vous attendrez. Vous frapper de cette branche de noisetier, brûlure instantanée dans votre chair. Vous essayerez de tirer sur vos liens, et même aidé de la peur, vous ne serez pas capable de vous échapper. Combattre, fuir? Vous accepterez l'unique possibilité, céder.

La dignité ne sera pas votre amie quand vous me supplierez d'arrêter.

Et pourtant vous avez réclamé cela. Vous avez dit n'avoir jamais eu peur, que vous vouliez avoir peur, mais vous saviez que cette peur ne pourra être factice, qu'elle devra être réelle. Vous la sentirez vous envahir.

Dans les bois, étroitement liées avec de profondes ecchymoses, les genoux ensanglantés et la chair couverte de marques rouge vif . Votre maquillage sera noyé de vos larmes. Vous crierez et je vous laisserez faire, personne ne pourra vous entendre de cet endroit isolé où je vous emmènerai.

Je vous laisserez pourrir quelques minutes dans vos peurs que j'aurai rendu trop réelles. Vous vous délatterez, vous mendierez, pleurerez et supplierez que je vous libère, enfin.

Détachée et je vous serrerez contre moi. J'embrasserai chaque une de vos larmes, apaiserai chaque blessures et vous ramènerai à la paix avec rien de plus que la douceur de mes caresses attentionnées. De l'enfer au paradis, cela semblera plus grand que tout ce que vous avez jamais ressenti. Vous ne vous serez jamais sentie plus en sécurité, plus au chaud qu'à ce moment.


Je vous rendrai votre liberté, plus forte que vous ne l'étiez, votre dignité, parce que vous méritez plus que tout d'être respectée et chérie. Et vous verrez à quel point vous êtes belle est forte.

mardi 13 novembre 2018

Je veux que vous le voulez plus que tout.

Je veux que vous restiez là, nue, attendant, liée. Je veux que votre seule pensée soit que je m'approche de vous. Votre respiration est lourde et à chaque gorgée d'air, vous pouvez savourer les secondes qui défilent au rythme des pulsations de votre cœur. Votre désir rayonne de vous.

Le besoin de sentir mon contact, ma piqûre est trop fort. Vous pouvez sentir vos genoux fléchir, mais je vous ordonne de garder la pose.

Reste là et attendez, rends-moi fier de vous.

Je peux voir l'agonie sur votre visage alors que vous voulez sentir ma chaleur en vous serrant fort. Vous donneriez n'importe quoi pour sentir mes mains autour de votre gorge, faire taire le bruit dans votre tête et vous abandonner haletante, votre désir assouvi.

Je veux que vous le voulez plus que tout.

Et vous me le montrez.

En vous tenant là, offerte, nue, humide et désireuse d'être possédée, je vous torture d'une manière plus forte que vous ne pouviez l'imaginer.

Utiliser votre propre noir besoin d'être blessée et baisée contre vous est plus puissant que n'importe quel instrument que je pourrais appliquer sur votre chair. Chaque seconde qui s'égoutte lentement est une coupure beaucoup plus profonde que celle de mon fouet.

Le contrôle est une chose merveilleuse et vous voir dans le besoin, sans défense, est comme regarder un chef-d'œuvre de perfection érotique.

BDSM soumission lsomise liée attachée

Je peux peut prendre votre soumission, vous devez vouloir que je la prenne comme si vous n'aviez jamais rien désiré auparavant.

jeudi 1 novembre 2018

Écrire votre beauté.

Je voulais écrire quelque chose à la hauteur de votre beauté. Mais les mots m'énervaient, ils étaient jaloux, voyez vous. Peu importe la façon dont je les arrangeais, pour les faire danser et se déplacer, ils n'étaient jamais aussi beaux que vous. Injuste défi.

Je voulais vous offrir un cadeau qui soit aussi doux que vous. Quelque chose de délicieux et de succulent, sans être ni trop riche ni trop prétentieux. Quelque chose comme vous, élégante enivrante. Quand je croquais, grignotais et avalais, tous ces mets étaient vides de gouts par rapport à vous, ils étaient tous si fades. Là où vous étiez si douce, aucune saveur n'était comparable, quand j'embrassais votre délicat visage.

Je voulais vous permettre de vous sentir belle, sensuelle et naturelle, les mêmes choses que je voyais quand je vous regardais de loin, ou de près, je voulais que vous compreniez, vous étiez unique. Je voulais; je ne peux tout simplement plus vous montrer ce que je voyais. Les lents mouvements de votre corps, que je dessine encore dans mon esprit, la façon dont votre tête s'inclinait devant moi, comme sur une courbe parfaite. La façon dont vous brilliez quand vos yeux s'ouvraient, je voulais juste que vous vous sentiez belle, unique. Et quand vous avez laissé tomber le voile, j'ai vue votre beauté comme elle devait être vue, aveuglante.


Je voulais écrire quelque chose à la hauteur de votre beauté et votre âme, mais ce n'aurait pas été suffisant, il n'y avait rien à retenir, à construire ou à ériger, qui puisse les égaler. Au lieu d'essayer de vous offrir encore ce que vous m'avez offert, je vous embrasse comme vous méritez d'être embrassée.

mercredi 10 octobre 2018

Ce que je voyais.

Je vais d'abord vous dire ce que je ne voyez pas. Je ne voyais pas votre insécurité, vos inquiétudes et vos doutes quant à votre sensualité. Je ne voyais pas les marques, les cicatrices ou les imperfections du temps. Même après une inspection plus approfondie, je vous voyais et je vais vous dire ce que je voyais.

Je voyais une femme, belle, séduisante, féminine. Je voyais votre corps harmonieux qui étendu accentuait vos courbes ludiques et m’appelait à les dévorer. Je voyais vos jambes que je voulais ouvrir; jouer avec vos perles de plaisir. Je voyais votre chair légèrement hâlée, si belle quand elle portait mes marques. Je voyais tout de votre douce vulnérabilité que vous portiez comme une seconde peau et appelait ma protection, je voyais votre cul qui me narguait et réclamait mes perversions.

Quand je vous voyais nue, je voyais ma soumise, ma compagne, ma meilleure amie. Je voyais un animal qui avait besoin de moi pour le blesser, le contrôler et l'apprivoiser, le chérir, et vous laisser trouver le réconfort dans votre soumission. Je voyais une femme qui ne voulait pas demander d'être aimée, mais sa beauté le faisait pour elle. Je voyais la personne que je veux baiser, protéger, dominer, caresser et chérir, jusqu'à ce que vous n'en pouviez plus.


Je voyais ...... Vous ..... Tout de vous et quand vous étiez nue, c'est la plus belle vision que je pouvais avoir. Vous vous demandiez ce que je voyez quand vous étiez nue, eh bien, c'est ce que je voyez quand vous étiez à genoux, totalement exposée pour moi et j'étais vraiment chanceux.

mardi 2 octobre 2018

Les marques que nous portons ne sont pas une compétition.

Par le titre seul, vous pourriez penser à deux personnes masochistes dans un donjon se confrontant l'une à l’autre. Si elles le faisaient, elles perdraient l'essentiel du moment qu'elles vivent en participant à une compétition qui ne sert à rien. Les marques d'un autre n'apporteront rien à votre propre expérience. Peu importe qui en a le plus.

Cela arrive tout le temps. Nous nions alors la douleur de quelqu'un en essayant de l'emporter avec la nôtre. Les marques de nos vies ne sont pas une compétition.

Si j'ai passé une mauvaise journée, je ne peux pas vous dire que la vôtre n'était pas si mauvaise quand vous commencez à vous plaindre juste parce que je sens que la mienne était pire. Votre journée est à vous, ce que vous ressentez est quelque chose que je dois respecter, peu importe comment s'est passée la mienne. Ma journée ne change rien à la votre ou aux émotions qu'elle a créés en vous.

Nous devons tous respecter les marques que nous portons et ne pas en faire un concours quand quelqu'un a besoin d'une voix amicale ou d'aide pour gérer la douleur de ces marques. Surtout celles qui ne sont pas gravées dans la chair, mais dans nos cœurs.

La douleur de toute nature n'est pas une compétition. C'est une expérience. Soyez respectueux envers ceux qui sont prêts à la dévoiler et ne niez pas leurs émotions parce que vous pensez que leurs problèmes ne sont pas la hauteur des vôtres.

Nous avons tous notre propre vie à vivre et quelqu'un aura toujours pire. Soyez respectueux des marques que les autres portent et si vous pouvez les aider de quelque manière que ce soit, faites-le sans le faire en plus souffrir de concurrence.


Parce que quand il s'agit de souffrance, il n'y a pas de compétition, seulement la souffrance de quiconque sous son emprise.

mercredi 19 septembre 2018

Une femme.

Une femme n'a pas besoin d'être apprivoisée, douce ou soumise pour être respectée. Le respect que vous lui devez ne dépend pas de ce que vous pensez qu'elle doit faire, mais de la façon dont elle choisit elle même de se comporter.

Une femme n'a pas besoin d'être vêtue pour être respectée. Sa chair, ses courbes, son sexe et ses fesses, sa poitrine font partie de son identité, mais ne sont pas la totalité de celle-ci. Elle mérite le respect, peu importe qu'elle soit nue ou qu'un tissu la couvre. Elle est une personne qui a les mêmes droits fondamentaux que n'importe qu'elle autre et cela exige de la respecter tant qu'elle ne donne une raison de ne plus l'être. Être à l'aise avec son corps, en harmonie avec ses envies ne sont pas des raisons.

Une femme n'a pas besoin de jouer un rôle qui a été décidé pour elle en fonction de son sexe pour être respecter. Elle a le droit de forger son propre chemin et de trouver ce qui lui convient en tant que personne, et non en tant que représentante d'autres femmes. Elle a besoin de ce respect pour trouver sa voie, comme nous tous, peu importe notre sexe, notre couleur, notre religion, nos préférences sexuelles ou notre lieu de naissance.


Le respect est quelque chose que nous méritons tous et nous avons tous la possibilité de l'accorder. La seule fois où le respect nous coûte, et quand nous n'en montrons pas; cela nous coûte notre humanité.

jeudi 13 septembre 2018

Le son de votre sourire

J'aimais vous entendre geindre et gémir
J'aimais vous voir vous agenouiller
Votre tête inclinée
Et attendre mon prochain ordre
j'ai adoré
Le son de votre sourire
Plus que toute autre chose
 
Vos rires m'ont enchanté
Vos étreintes chaleureuses m'ont apaisées
La façon que vous avez de bouger
De me parler avec dévotion
Mais c'était le son de votre sourire
Qui m'a toujours guidé vers vous


@Équilibre
Il est un son qui me manque
Je l'entends au loin
Maintenant, il sonne différemment
Depuis que Nous ne sommes plus

mardi 28 août 2018

Voulez-vous jouer dans le noir?

Vous dites vouloir piquer la bête, la réveiller et sentir les dents du loup.

Êtes-vous certaine de vouloir jouer dans le noir, mademoiselle?

Parce que sous ma chair se repose un animal empli de rage et du besoin de chasser sa proie et vous êtes si jolie quand vous vous enfuyez. Courez mademoiselle, parce que dans ces bois, erre un animal qui va vous traquer, vous attraper, vous griffer, vous baiser brutalement et faire des ravages sur votre corps jusqu'à ce que vous voyez des étoiles dans la noirceur de l'instant.

Je sais tout cela, parce que ce carnivore, créature sauvage affamée de votre chair est moi. Alors courez comme un animal, quand je vous attraperai, je vous baiserai comme si je dévorais un morceau de viande crue et me régalerai de ce qui pourrait être mon dernier repas.

Voulez toujours jouer dans le noir, mademoiselle? Vraiment? Parce que je veux jouer aussi.

Maintenant, courez aussi vite que vous le pouvez et ne vous inquiétez pas, parce que je vous verrai bientôt.

BDSM Femme animal sauvage

Non, inquiétez-vous de toutes les perversions que je vais vous faire quand je vous attraperai enfin, et croyez-moi, je vais vous rattraper.

vendredi 27 juillet 2018

Embrassez-moi

Embrasse-moi pour m'exciter. Excitez-moi que je veuille plus que vous embrasser.

Embrasse-moi et montrez moi votre attirance. Exprimez-la avec vos lèvres douces et maintenez ce baiser sur moi le temps nécessaire pour que je sache exactement ce que vous pensez de moi et en ce moment; que je suis votre pensée préférée.

Embrassez-moi parce que vous le voulez, vous savez que je veux la même chose. Rendez ce baiser désordonné et passionné et laissez-vous aller à ce besoin, parce que je le veux aussi.

Embrassez-moi, parce que je veux vous regarder dans les yeux toute la nuit. Et pendant que je gouterais chacun des mot qui quitteront vos lèvres, je n'aurais envie que d'une chose avec elles, les embrasser autant que mon attente depuis la dernière fois que mes yeux se sont posés sur vous. Ma seule pensée à cet instant est combien je veux vous embrasser.


Alors embrasse-moi!

mercredi 11 juillet 2018

Un esprit sadique

Elle m'a dit vouloir mieux comprendre un esprit sadique...

Je lui ai dit de fermer les yeux. Imaginez-vous penchée sur la table, menottée, chacune de vos chevilles attachées aux pieds de la table, courbée et impuissante. Anticiper le premier impact. Respirer l'instant et exhaler un soupir exaltant une fois que le coup initial vous ait écrasée.

Son cul se tortilla alors qu'elle réalisait à quel point c'était bon. Son dos se cambra de telle sorte que son corps réclamait le second claquement. Puis le troisième, le quatrième, au cinquième elle perdit le compte alors que les coups continuaient de pleuvoir. Ses soupirs se métamorphosaient en gémissements et ses tremblements en vibrations sonores contre la table.

Elle suppliait pour que cela continu. Il semblait qu'elle en avait plus besoin que l'air, plus que tout autre chose, c'était sa seule et unique faim dans l'instant. Être frappé, être contrainte, vivre au plus profond de sa chair ce moment, prise au piège par l'extase.

Au coup de martinet contre son sexe, elle laissa échapper un cri orgasmique. C'était à couper le souffle et tellement délicieux à voir, à entendre. Encore plus en sachant que j'étais à l'origine d'un tel son sorti des profondeurs de son corps offert.

Couverte de marques, sa respiration était erratique. Elle suppliait encore pour prolonger l'instant. J'ai refusé. Ce n'était pas ses règles, jamais ses règles. Cette frustration ajoutée à son supplice était une torture en soi et un sadique adore la torture.

Elle a demandé: "Qu'est-ce que c'était ? Parce que c'était incroyable!"


Ma chère, c'est exactement cela un esprit sadique.

mercredi 27 juin 2018

Je vais (5)

Je vais vous mettre à genoux, nue, au bord du lit. Vos mains étroitement liées à l'arrière du dos sans aucune chance de vous échapper, vos jambes écartées tandis que vos chevilles sont attachées à une barre d'écartement et vos yeux sont bandés. La seule vision que vous aurez, et celle d'images érotiques et de délicieuses tortures que vous imaginerez.

Je vais lentement et doucement caresser votre sexe. Lisser de la pulpe d'un doigt l'humidité entre vos lèvres, les écarter, exposer votre délicieuse intimité. Puis d'un pouce je stimulerai votre clitoris. Le frotter pendant que je caresse votre sexe avec mon autre main.

Vous coulez, vous gémissez de plus en plus, vous vous penchez vers moi et mon corps vous empêche de basculer du bord du lit. Alors que je vous relève, j'accentue la pression sur votre clitoris éveillé et caresse vos lèvres gonflées d'une manière plus agressive. Je peux vous sentir vous appuyer sur moi, deviner que vous tirez sur votre servitude et voir votre chair devenir rouge comme une rose alors que je caresse vos épines.

Je vais vous faire frémir, vous embrasser de façon passionnée et suffocante, contrôler votre respiration de mon baiser. Alors que vous haletez pour respirer sous mes lèvres pressantes, je force violemment votre jouissance, secouée de spasmes, vous tentez de vous dégager. Mais je continue de ravager votre intimité offerte pendant que vous souffrez délicieusement à travers l'intensité du plus bel orgasme que vous ayez ressenti depuis un moment.

Je vais goûter vos lèvres et vous faire sentir mon euphorie alors que votre corps ondule dans l'érotisme de l'instant.


Vous embrasser comme vous jouissez est un régal.

mercredi 13 juin 2018

Suppliez!

Je veux que vous mendiez et que vous imploriez, pendant que vous ramper jusqu'à moi à quatre pattes. Gémissante, "s'il vous plaît".

Mes rires vous tourmentent sans fin. Vous levez la tête avec ces beaux yeux tristes, un regard de frustration, à me faire durcir de vous voir souffrir si facilement. J'ai le pouvoir de vous faire attendre. Mon non est la chose la plus brutale avec laquelle je vais vous frapper ce soir.

"S'il vous plaît ... monsieur ...... s'il vous plaît", vous allez pleurer et je vais simplement m'asseoir et me relaxer, profiter de chaque seconde en vous regardant bouillir d'un besoin brut. Vous êtes si belle, réduite à être mon animal de compagnie.

Restreindre votre liberté, attacher vos mains, ouvrir vos cuisses, vous faire perdre encore plus patience, saisir un foulard de soie et caresser doucement votre peau, pendant que j'énumère en détails les sévices que vous avez réclamé, et voir si vous voulez toujours que votre corps souffre sous mes mains.

Suppliez!

Le tissu entre vos jambes, s'humidifie rapidement alors qu'il glisse sur vos lèvres gonflées de désirs.

Mendier!

Et vous le faites avec une incroyable conviction, le besoin et le désespoir dans votre voix,  un ton fiévreux qui ne me laisse d'autre choix que de récompenser votre obéissance.

Je plonge mes doigts dans votre moiteur, vous arrachant facilement un orgasme avec d’habiles mouvements et l'ordre ferme de jouir. Vous vous penchez sur moi et me mordez le bras alors que vous goûter à cette délicieuse délivrance, si ardemment désirée et suppliée toute la soirée.

"Bonne soumise".

Ces deux mots vous libèrent du lien cérébral dans lequel je vous ai enveloppé et vous vous couchez sur le sol, essayant de reprendre votre respiration.


Je suis heureux quand vous mendiez et que vous devenez un animal de compagnie dépravé et nécessiteux, qui pleure pour les caresses de son maître. "Venez dans mes bras".

mercredi 6 juin 2018

Je veux (7)

Je veux vous faire tressaillir quand ma main s'immisce entre vos jambes et que votre moiteur est évidente. Mes gestes vous font rougir d'excitation tandis que votre cerveau déborde de dopamine, à en flotter sous mon emprise.

Je veux vous faire tellement jouir que vous allez nager dans l'ocytocine et vous noyer dans d'euphoriques pensées. Je veux vous installer dans le plaisir à chaque fois que je vous embrasse.

Je veux que vous goûtiez la libération de sérotonine et sentiez mon désir s'entrelacer au votre, telle deux vagues qui s'écrasent, vous laissant tremper dans notre passion.

Je veux vous voir vibrer de façon incontrôlable, inondée d'endorphines et vous maintenir désorientée dans mes bras, exactement là où voulez être. Je veux que vous le désiriez, le sentiez et l'embrassiez comme si c'était votre besoin préféré. Parce qu'il l'est.

Je ne veux pas seulement vous exciter et vous faire couler de plaisir, je veux que vous jaillissiez et que vous perdiez l'esprit dans l'instant, uniquement pour vous réveiller saine et sauve dans mes bras réconfortants. La chaleur et la tendresse, contrepoids de l'intensité et de la brutalité d'avant. Une transition sans heurt d'une explosion d'euphorie à un calme apaisant.

vague de plaisir

Je ne veux pas seulement vous réveiller, je veux que vous n'oubliez jamais ce moment.

mercredi 23 mai 2018

Thérapeutique? Non!

Je vois depuis quelques temps dans des textes, ou titres de photos à propos du shibari le mot "thérapeutique". Les cordes soigneraient? Le BDSM serait bon pour la santé? Exorciser ses perversions ou faire face à ses peurs ou à des traumatismes passés, transformer quelque chose de laid en beau semble être une bonne idée, mais vous devez être conscient des limites du jeu et des motivations de votre partenaire.

Il n'y a rien de mal à essayer certaines pratiques et vouloir grandir à partir de ces expériences. Mais n'oubliez pas, si le jeu peut être libérateur, ce n'est pas une thérapie. Il peut vous évader, vous laver, mais il ne va pas guérir une dépression, soigner des blessures, vous réconcilier avec votre image, votre corps. Cela peut avoir du sens et vous aider à faire face à certaines peurs que vous voulez affronter, mais cela n'effacera pas vos traumatismes, ni le stress ou l'anxiété, il peut même les déclencher si vous ne faites pas attention.

Votre encordeur, votre dominant, n'est pas votre thérapeute et n'est probablement pas un psychologue qualifié. Ne vous attendez pas à un traitement thérapeutique de sa part. Même s'il prétend le contraire.
Mais ne perdez pas de vue le but et les limites. Il est impératif que vous fassiez savoir à votre partenaire tout ce dont vous pourriez souffrir. Il aura besoin de connaître ces informations afin de prendre une décision éclairée pour jouer avec vous, ou pas, et peut-être éviter certaines choses qui pourraient engendrer encore plus de détresse émotionnelle.

Si vous avez besoin d'une thérapie, allez voir un médecin. Si vous voulez explorer les éléments les plus sombres de votre esprit et créer des liens profonds avec vos partenaires, faites-le aussi.

Mais ne remplacez pas l'un par l'autre.

mardi 8 mai 2018

Je ne suis pas un dominant

Ce texte n'est pas un leurre et ne diffère pas du titre où je dis que je ne suis pas un dominant pour ensuite m'exprimer de manière à me présenter comme un dominant exceptionnel. J’énonce simplement un fait, je ne suis pas un dominant.

Étonnement, il y a peu de temps, si j'entendais quelqu'un dire qu'il pensait que je ne suis pas dominant, j'étais soit mécontent, soit triste et déçu d'entendre cela. Ces deux réactions indiquent exactement pourquoi je ne suis pas un dominant, je suis trop sensible pour l'être.

J'aime contrôler, et j'ai effectivement des tendances à la domination. Je peux être têtu, indépendant, volontaire et décideur, parfois intimidant, mais je ne domine pas de façon constante.

Nous pourrions argumenter pendant des jours sur ce qui fait que quelqu'un est dominant ou pas, mais ce n'est pas le but de ce texte. Si vous vous présentez comme ayant des compétences, mais que vous n'avez pas les outils, cela va uniquement vous conduire à la déception, pour vous et les personnes impliquées.

Un dominant doit exister en dehors des temps réservés au BDSM et ne pas se limiter à ces seules interactions pour prétendre à ce qualificatif. Je ne suis pas cette personne. Je suis trop sensible, trop attentiste, parfois, trop décontracté et trop instable émotionnellement pour être vraiment une figure de la domination.

Cependant, je suis une personne intelligente, intéressante, drôle, attentionnée et gentille qui peut parfois être dominante. Surtout quand je suis serein et est confiance en mes capacités à faire avancer les choses. Jamais un suiveur, mais pas toujours un meneur.

Même si je ne suis peut-être pas un dominant, je suis certainement un homme honnête et, plus important encore, un être humain évolutif et compliqué qui essaie de mieux se connaitre et appréhender le monde autour de lui.

Un jour je me sentirai à nouveau dominant et en redeviendrai un. Mais en ce moment, je sais que je n'en suis pas un.


Parfois nous devons savoir ce que nous ne sommes pas, pour comprendre ce que nous sommes.

mardi 3 avril 2018

Parfois, j'aime me perdre

Parfois, je veux simplement me perdre. Perdre l'esprit, le laisser s'évader dans le spectacle et l'odeur d'un instant érotique. Perdre le temps, qu'il disparaisse comme les vêtements qui nous habillaient la minute précédente.

Partager secrets et désirs. Couvrir l'autre corps de plaisirs comme le seul but qui compte. Partager le temps et le laisser s'en aller sans se soucier du monde; uniquement de nous.

Mélanger douleur et plaisir. Obéissante à mes ordres comme n'ayant comme seul autre choix, que ce soit votre choix.

Perdre nos inhibition, nous trouver, nous retrouver, attirés par l'énergie naissante entre deux corps qui s'écrasent l'un contre l'autre dans un accès à l'extase.

Parfois, j'aime me perdre. Dans l'instant, dans l'autre, dans l'abîme de la passion.


C'est quand je me perds, que je rencontre le plaisir qui me permet de patienter jusqu'à la prochaine fois.

mercredi 21 mars 2018

Émotions

C'est ce moment de regret quand vous dites quelque chose d'horrible à quelqu'un que vous aimez et vous savez que vous ne pourrez jamais revenir en arrière.

C'est une fessée trop dure et vous la voyez se flétrir, puis les larmes coulent et vous avez très vite honte de l'erreur que vous avez commise. Quelque chose de ludique est devenu désagréablement douloureux.

Ce sont ces putains d'adieux qui arrivent trop vite et beaucoup trop souvent. Le genre qui fait que votre poitrine se resserre et vos mains ne veulent pas la laisser partir. Mais vous le faites et elle s'efface alors que vous vous éloignez, ne sachant pas quand vous la reverrez, et cette pensée vous dévore vivant dans la seconde.

C'est quand vous l'entendez dire "je t'aime" et que vous réalisez la profondeur de ces mots. Vous pouvez les sentir vibrer à travers vous et vous ressentez des choses que vous n'auriez jamais pensé ressentir à nouveau. La force des ces mots ne peut jamais être pleinement exprimée, mais nous ne cessons jamais d'essayer.

C'est cette tristesse qui vous lave quand vous voyez vos parents réduits à rien d'autre que de la cendre. Vous la dispersez en mer et les regardez devenir une partie de l'océan, et tout ce qui reste d'eux sur cette terre sont les souvenirs que vous gardez dans votre cœur.

C'est votre premier baiser, votre première rupture, votre premier goût de victoire. Rien ne remplace votre premier de quelque chose.

C'est la raison pour laquelle nous nous réveillons, la raison pour laquelle nous continuons à avancer, c'est notre famille, nos amours, nos vies. C'est nous. Ce sont ces putains de sentiments qui nous rendent humains et nous font vivre une explosion constante de mille émotions différentes.

@Équilibre
C'est ce qui fait de vous, vous. Alors embrassez tout, et quand vous arrêterez de ressentir ces émotions vous saurez qu'il y a un problème.

mercredi 7 mars 2018

Je veux (6)

Je veux vous baiser avec une insouciance primal qui laisse une plaie à votre sexe et votre poitrine vivante. Je veux voir vos yeux se révulser alors que vos ongles s'enfoncent dans ma peau, vous accrochant à tout ce que vous avez, pendant que je vous martèle.

Je veux vous plongez si profondément dans un sentiment d'appartenance que je pourrais vous demander de faire les choses les plus obscènes et votre seule réponse serait "Oui Monsieur".

Je veux que vous ne soyez plus capable de bouger après en avoir fini avec vous. Vos jambes continueront de trembler pendant que vous essayez de reprendre votre place à genoux et de respirer normalement.

Vous faire l'amour est magnifique. Vous baiser est incroyablement excitant. Mais parfois je veux juste vous détruire, vous posséder brutalement sans aucun remords, si fort que vous ne pouvez en supporter plus.


Il ne s'agit plus de sexe, mais d'une connexion primaire que nous créons et de la souffrance que vous endurez pour moi. C'est une de mes apogées préférées que je veux atteindre.

mercredi 21 février 2018

Ce n'est pas toujours ce que vous voulez!

Il est faux de croire que les échanges de pouvoir sont à sens unique et ne répondent qu'aux besoins du dominant. Rien ne peut être plus éloigné de la vérité. Si vous répondez uniquement à vos besoins et à vos envies sans aucun égard pour votre soumise, elle se sentira à raison utilisée et abusée, et mettra rapidement fin à la relation.

On pourrait le penser d'une relation maître/esclave, mais ils ne sont pas parvenus à cet extrême sans prendre le temps de se connaître et de répondre à leurs besoins respectifs. Si les besoins d'une soumise sont de ne plus avoir le contrôle et de répondre aux attentes de son maître, elle ne le fait pas par obligation, mais parce qu'elle le veut et en quelque sorte ils remplissent quelque chose en eux. Il y a toujours un équilibre délimité.

La plupart des relations BDSM ne sont pas des échanges de pouvoir total. Elles ne sont parfois pas du tout, et quand bien même le seraient-elle, la relation et la façon dont elles fonctionnent quotidiennement n'existent pas seulement pour satisfaire le dominant. Il y a toujours des compromis, il faut absolument respecter les limites établies, et parfois le dominant doit savoir laisser sa soumise faire ce qu'elle veut.

échange de pouvoir BDSM responsabilité

Dominant et soumise sont des conditions que les gens embrassent selon leur personnalité. Mais peu importe qui vous êtes, rappelez-vous, ce n'est pas toujours ce que vous voulez. C'est toujours un partenariat, peu importe la façon dont vous divisez le pouvoir entre vous. S'il est biaisé, la responsabilité du compromis pour avancer ensemble repose toujours sur les deux parties.

mardi 13 février 2018

Liste de courses

Une douzaine d’œufs:
Pour que je puisse vous préparer une omelette et vous apporter le petit déjeuner au lit. Puisque vous serez là, nue, ayant besoin de protéines et de nutriments après que je vous ai épuisé ce matin en remplissant votre esprit des plus merveilleux souvenirs de nos corps qui se rejoignent de toutes les plus belles façons.

Confiture:
Nous étalerons celle-ci sur le toast chaud et savoureux, brun doré et plein de saveur. Alors que mes doigts deviennent collants à force d'avoir un peu de sirop sur eux, je vous laisserai les lécher, puis j'embrasserai vos lèvres douces et collantes jusqu'à ce que vous me suppliez de vous baiser.

Jus d'orange:
Le jus froid et délicieux frappera le fond de votre gorge pour satisfaire votre soif la plus profonde. Vous goûterez la pulpe sur votre langue et sourirez à sa douce sensation. Je vous chuchoterai à l'oreille, si vous êtes sage, que vous pourrez goûter à quelque chose d'aussi délicieux, un régal pour vos lèvres.

Fruits frais coupés:
Je placerai les fraises et les raisins sur votre peau délicate et profiterai du goût des fruits mélangé à celui de votre peau. Je frotterai une fraise sur vos lèvres et d'un léger appuie j'en libérerai le jus. J'empoignerai vos cheveux, vous attirerai à moi et vous goûterai comme la plus douce saveur de la matinée.

Donc, pour le petit déjeuner de dimanche, je veux juste que vous allongiez vos longues jambes délicieuses, que vous vous détendiez au lit alors que je vous prépare un repas divin.


Nous nous régalerons de cette bonne nourriture, nous nous relaxerons et nous nous régalerons une fois de plus.

mercredi 7 février 2018

Vous n'êtes pas étrange

Vous n'êtes pas singulier, étrange ou fantasque de vouloir qu'une personne vous accueille à la maison à la fin d'une longue journée, avec peut-être avec un repas chaud, un bain chaud pour vous (les deux si vous êtes super chanceux). Qu'elle vous écoute partager votre journée et vous parle de la sienne, qu'elle soit forte quand vous n'avez plus la force de l'être. Qu'elle remarque et essaye toujours de maintenir la flamme, même quand il semble inutile d'essayer; parce que vous en valez la peine.

Vous n'êtes bizarre si vous voulez que cette personne ait des gestes si crus et dépourvus de compassion, qu'il est difficile de croire que vous partagez ensembles des sentiments forts. Cette sexualité sauvage ne se fait pas en l'absence d'amour, mais dans la compréhension des besoins de chacun. Ils pourraient être fait par d'autres mains, mais celles de votre amant apportent le contexte et la profondeur. Cela ne peut être possible autrement.

Il n'y a rien de mal à vouloir un compagnon de vie. Lui chuchoter vos secrets, vous reposer et rire en écoutant la même musique et vous apprendre l'un l'autre, toujours. Construire une vie à travers l'incertitude de tout, et savoir que si vous le faites ensemble, vous êtes exactement là où vous devez être.

Il n'y a rien de mal à vouloir que cette même personne veuille explorer et inspirer les perversions qui infusent dans votre cerveau et qui ont effrayées beaucoup de gens avant elle. Parcourir et vivre les fantasmes les plus tabous que vous ayez en vous.

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C'est bon de vouloir le meilleur des deux mondes. Surtout quand c'est exactement ce qui vous est offert.

mardi 30 janvier 2018

Capturée

Elle ne cherchait pas à se rendre. Elle voulait être capturée. Elle ne souhaitait pas se soumettre à quelqu'un. Elle avait besoin d'appartenir à une personne en qui elle aurait confiance, qui la respecterait, qui la dominerait à la recherche du meilleur pour elle, et s'abandonner à son écrasante présence.

Peu lui importait qu'elle doive s'agenouiller, être fessée, attachée, baîllonnée, être à sa merci, animal sauvage, elle voulait simplement être capturée, apprivoisée, puis dressée à le servir. Elle voulait plonger dans sa lutte intérieur et se noyer dans son chaos, et ne plus s'accrocher à un pouvoir qu'elle ne détenait plus.

Elle voulait être attirée à lui, emportée par sa confiance, inspiré par sa détermination. Elle ne pouvait que se rendre et c'était ce qu'elle avait toujours voulu. Un jeu qu'elle était heureuse de perdre, elle gagnait tout ce qu'elle avait toujours voulu d'un homme.

Trouver cet homme qui pourrait aussi être son dominant et capturer son imagination, son corps et son âme avec sa force.

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Maintenant sienne, pour le servir, à genoux à sa place, elle chérit l'animal docile qu'elle est devenue.

mercredi 24 janvier 2018

Intimité

Mon plus grand plaisir est l'intimité, même si elle n'est pas nécessaire à mes perversions. Mais elle est aussi ma plus grande entrave parce qu'elle offre la profondeur, le contexte et la libération émotionnelle que je recherche dans mes perversions.

Que le jeu soit décontracté, rapide, léger ou presque insignifiant, il est intime et intense. Il n'est jamais semblable, même si j'ai les mêmes gestes, les mêmes actions. Une fessée n'est pas toujours une simple fessée.

Ce n'est pas seulement ce que je fais, mais avec qui et pourquoi je le fais, qui me mettront en feu avec la passion la plus brulante. Une passion si forte qu'elle vous fait dériver vers le lâcher prise et embrasser vos besoins sexuels les plus sombres.

Je vis pour cette intimité, ce sentiment que nous sommes seuls au monde tellement nous sommes perdus dans la profonde connexion d'un jeu passionnant, coloré de marques, de cris de pitié et d'orgasmes intenses. Il s'agit de créer un instant, un lieu, avec un langage que vous seul pouvez comprendre et parler.

C'est cette connaissance de l'autre, ce sentiment d'être connectés et entrelacés ensemble dans un lien forgé par la confiance, et des désirs qui se fondent les uns dans les autres, qui est de loin ma perversion, préférée.

Parfois, une fessée n'est pas seulement une fessée, avec l'intimité, elle peut être ce que vous voulez, y compris une forme de connexion qui dépasse tout ce qui est sexuel, elle peut être transcendantale pour les deux.

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Avec l'intimité, le jeu devient un partage incroyable.

mardi 16 janvier 2018

Dépasser l'impossible.

Il y a deux raisons pour lesquelles une soumise pleure. La première, elle a traversé et enduré quelque chose qu'elle ne croyait pas possible, un mur est tombé. Dans la deuxième situation, un mur s'est dressé, elle n'a pu le franchir et il a été la fin de quelque chose qu'elle désirait profondément.

La première situation donne de la force à la soumise. Surmonter une peur, dépasser une limite est une expérience incroyable et les larmes ont plusieurs origines dans ce contexte, qu'il s'agisse d'une réponse physique naturelle à la douleur ou d'une réponse émotionnelle au sentiment d'une réalisation personnelle incroyable.

La deuxième situation anéantie la soumise. Les larmes sont alors le reflet d'un sentiment d'échec écrasant. Mais elle n'a pas échoué, elle a simplement cédé à ce qu'elle ressentait et à cause de ces sentiments puissants, elle a été dans l'incapacité de continuer à vivre ce moment.

Pour une grande partie des relations D/s le dominant s'attend à ce que la soumise exécute les ordres reçus et si elle ne le fait correctement, elle est punie. Mais un dominant digne de ce nom saura différencier la soumise qui désobéit de celle qui est incapable de poursuivre pour des raisons qui échappent à son contrôle à ce moment précis.

Lâcher prise

Elle dit vouloir lâcher prise ou même être brisée. Mais si vous creusez plus profondément, vous constaterez qu'elle veut simplement la force de dépasser l'impossible.

mercredi 10 janvier 2018

Nous voulons tous quelque chose de beau.

La beauté. Parfois nous pensons que ce mot est synonyme de vanité, alors qu'en réalité elle ne l'est pas, la beauté est essentielle à nos vies.

Nous vivons pour elle, qu'il s'agisse de créer et de profiter d'un beau moment, de consommer ou de réaliser de l'art, ou de se perdre dans la beauté d'un être cher.

Nous voulons tous être beaux et plus encore, nous voulons tous ploger autant que possible dans la beauté qui nous entoure, nager avec.

J'aime regarder ma soumise attachée devant moi, bâillonnée, marquée par mes soins et penser qu'il n'y a rien de plus beau que je puisse regarder. Alors que quelqu'un d'autre pourrait y voir de la laideur, je vois sa beauté, et j'en ai besoin.

La beauté est à la fois universelle et subjective par sa nature même.

Nous voulons tous quelque chose de beau. La clé d'une vie équilibrée ne consiste pas seulement à rechercher la beauté dont nous avons besoin, mais être aussi soi-même beau pour que quelqu'un d'autre puisse en profiter.

Grâce à l'art, à travers les amitiés, les mots et les gestes, et notre présence physique, nous pouvons apporter cette beauté dans la vie des autres, beauté qu'ils nous offrent aussi.


Nous avons tous besoin de beauté et nous pouvons tous décider d'être quelqu'un de beau si nous le voulons vraiment.

mercredi 3 janvier 2018

Laissez-moi vous réchauffer.

Restez tranquille. Je sais bien que nue vous tremblez, mais je veux vous regarder vibrer dans un mélange de crainte et d'excitation alors que la fraicheur de l'air vous pique. Vous êtes belle ainsi, masquée, attachée et tremblante.

Proche de vous, je ne vous touche pas. Sentez ma chaleur rayonner et vous caresser sur toute la surface de votre corps exposé, au point de faire frissonner votre épine dorsale. Vous espérez l'enveloppe de mes bras.

Sans un mot, je tourne autour de vous, de mes mains je parcours doucement votre corps. Mon souffle chaud frappe votre peau, décongestionne votre imagination et vous fait ruisseler entre vos cuisses. Vous ne pouvez que larmoyer et attendre. Votre température corporelle remonte avec le désir et vous pensez que vous allez perdre l'esprit si je ne vous prends pas dans..... la..... seconde.

Votre respiration est une piqûre, vous pensez ne plus pouvoir supporter cela, vous souffrez dans une pièce froide, nue et attachée. Ressentez la cire chaude perler sur votre dos. La sensation de brûlure vous fait tressaillir. Je prends mon temps pour vous en consteller et vous regarder danser au rythme des ces larmes de chaleurs, secouée par l'alliance de cette chaude torture et la froideur de l'air.

Détachée, je vous prends dans mes bras, vous retiens de tomber, serrée contre moi, abritée. À votre place, à mes pieds, doucement vous émergez alors alors que je vous enveloppe d'une couverture. Votre tête sur ma jambe, ma main caressant votre crinière, votre sourire rayonne. Je vous embrasse, je peux encore goûter le froid sur votre chair.

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J'aime quand vous me laissez vous réchauffer.